En NBA, les résultats sont primordiaux si une franchise veut avoir une chance de garder ses meilleurs joueurs. Certains s’agacent en effet assez rapidement des défaites à répétition et demandent à partir. Ça a d’ailleurs été le cas pour un joueur des Cavs à l’arrivée de LeBron James…
La NBA est l’une des ligues sportives où les choses vont le plus vite. Les demandes de transfert peuvent arriver à tout moment, et l’un des paramètres les plus importants est évidemment lié aux résultats sportifs. Lorsqu’une équipe prend trop de temps à construire un effectif ambitieux, les joueurs peuvent s’agacer de leur situation et donc développer des envies d’ailleurs.
Quand LeBron James est arrivé dans la ligue, les Cavaliers sortaient de nombreuses saisons avec des résultats catastrophiques. Cela faisait en effet cinq exercices consécutifs que Cleveland ne finissait même pas dans le Top 10 de la conférence Est, et si sa signature a pu redonner un peu d’entrain à la franchise, on peut comprendre que ceux qui ont connu ce marasme aient fini par se frustrer…
Un ancien coéquipier de LeBron heureux de l’avoir quitter !
Parmi eux, il y a Ricky Davis. Arrivé en provenance de Miami en 2001, il est rapidement devenu le taulier de cette médiocre équipe en surnageant tant bien que mal. En deux saisons, il n’a malheureusement connu que 46 victoires en 164 rencontres. Un si faible pourcentage de succès peut finir par dégoûter, et il a donc décidé de partir malgré l’arrivée à la Draft de LeBron James. Il confie à Insidehoops.com qu’il ne regrette pas ce choix :
J’étais devenu fatigué de perdre. Les quitter (LeBron James et les Cavs, ndlr) était la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Nous avons eu un excellent gamin avec LeBron à la Draft mais nous ne savions toujours pas comment gagner des matchs. C’était un problème d’équipe, de mentalité et de physique. À Boston il y avait de bons joueurs et on savait comment gagner des matchs.
Avec les Cavs, on avait une bonne équipe avec moi, LeBron, Carlos Boozer ou Darius Miles. En face, il étaient aussi rapides que nous mais meilleurs parce qu’ils avaient des systèmes et de l’organisation. J’ai clairement indiqué à Cleveland que je voulais être tradé.
L’année du départ de Davis, les Cavs ont doublé leur nombre de victoires par rapport à la saison précédente mais ont dû attendre 2006 pour connaître les playoffs.
De son côté, le swing-man parti pour Boston n’a pas vraiment trouvé la stabilité attendue puisqu’il n’a réalisé qu’une saison pleine avec les C’s avant de rejoindre Minnesota. S’il en avait marre d’enchaîner les défaites avec Cleveland, il aurait peut-être dû se montrer encore patient pour assister à l’avènement du King. En restant dans l’Ohio, il aurait pu connaître les seules Finales de sa carrière en 2007 contre San Antonio…
Parfois, patienter une ou deux années de plus dans un climat compliqué peut vous faire connaître de beaux succès. En quittant les Cavs en 2004, Ricky Davis a donc raté les débuts de LeBron James et les Finales de 2007. Pour autant, il avoue ne pas regretter tant il était désabusé des défaites qu’il subissait à Cleveland…