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Monstre sacré de la chanson française, Johnny Hallyday a toujours vécu à 200 à l’heure ou presque. Excessif dans l’âme, il n’a jamais lésiné sur les divers plaisirs que le monde pouvait lui offrir, comme ce soir-là où, après un concert à Genève, il a pris une initiative pour le moins osée… Son ex garde du corps se souvient.
Décédé il y a bientôt 6 ans déjà, Johnny Hallyday a marqué à tout jamais l’histoire de la chanson française. Et au-delà de ses innombrables tubes et concerts d’exception, c’est également pour son mode de vie détonnant que celui que l’on surnommait « Le Taulier » a marqué les esprits. Alcool, drogue, plaisirs de la chair : le rocker a vécu une vie exceptionnelle, au sens même du terme. Et ce n’est pas Patrick Roussel qui vous dira le contraire.
Ancien garde du corps du chanteur entre 1999 et 2011, celui qui a récemment publié son livre « Tout le monde l’appelait Johnny » s’est arrêté au micro de Guillaume Pley dans l’émission Legend pour raconter quelques anecdotes croustillantes. Et si l’homme est attentif à ne pas divulguer de secrets trop lourds, il s’est néanmoins lâché à quelques reprises.
La fin de soirée olé-olé de Johnny Hallyday à Genève
Outre les histoires sur des fans trop envahissants, ou sur une escapade en voiture à vive allure (« le compteur commençait par le chiffre 2, glisse-t-il), Patrick Roussel a répondu à une question sur le recours supposé fréquent de Johnny à des escort girls. Et il n’a pas manié la langue de bois, en racontant un après-concert décidément bien mouvementé du côté de Genève :
Je l’ai vu une fois. Il m’en a même payé une. Un soir, après un concert à Genève, il décide d’aller dans un club, car là-bas, comme en Belgique, ces clubs sont légaux. Il a ensuite fait venir des filles à l’hôtel pour certains de ses amis présents avec lui, dont une pour moi. Et je ne le savais pas ! C’est un de ses amis qui l’a amenée dans ma chambre, et j’ai dit : « Non merci, ça va aller ». J’ai pris un téléphone pour appeler un taxi, et je suis parti.
Une anecdote sans filtre, mais pas si surprenante pour ceux qui connaissent un peu ce qu’était le rythme de vie de Johnny Hallyday. Dans un registre différent, Roussel raconte également une scène électrique entre l’interprète de « Vivre pour le meilleur » et Chris Brown en marge d’un prime de la Star Academy :
Où qu’il aille, Johnny fumait. Or, Chris Brown veut que personne ne fume autour de lui. On était dans la pièce où les artistes attendaient avant de monter sur scène, et un garde du corps de Chris Brown pose sa main sur Johnny. Evidemment, je lui attrape le poignet et je le pousse. Johnny me dit : « Qu’est-ce qu’il veut ? »
Je lui ai dit : « Il voudrait que vous arrêtiez de fumer, et moi j’aimerais que vous continuiez », parce que je n’ai pas aimé l’attitude, et je n’aimais pas spécialement le personnage. C’était tendu. Johnny a été seigneur. Il a continué à fumer, en marchant. Puis il s’est tourné, et a dit à Chris Brown : « J’arrête de fumer pour toi, pas pour eux (ses deux gardes du corps, ndlr) ». Et on est sortis.
Oiseau de nuit toute sa vie ou presque, Johnny Hallyday a tout connu de ce que l’obscurité peut offrir comme vices et distractions. Une chose est sûre : si ses après-concerts étaient aussi endiablés alors que « Le Taulier » avait environ 60 ans, on ne peut qu’imaginer ce à quoi ils ressemblaient lors de ses plus jeunes années !
