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Associé de façon éternelle à Chicago compte tenu de ses succès avec les Bulls, Michael Jordan aurait néanmoins pu écrire son histoire loin de l’Illinois. Toutefois, une franchise à laquelle il a un temps semblé promis ne l’attirait pas le moins du monde !
Plus grande légende de la franchise, il peut a priori voir venir avant d’être délogé de son trône. Michael Jordan a en effet laissé une trace indélébile aux Bulls durant ses 13 saisons disputées sur place. Ses successeurs ont éprouvé, éprouvent et éprouveront dès lors de grosses difficultés à lui chiper ce statut. Et pourtant, il s’en est fallu de peu pour que l’illustre arrière rejoigne une autre terre d’accueil que Chicago en NBA.
La destination que Michael Jordan souhaitait à tout prix éviter
Sélectionné avec le 3ème choix de la Draft 1984 par les Bulls, Jordan s’y est immédiatement imposé comme une superstar en devenir. Ce, avant de livrer une carrière qui en fait pour beaucoup le GOAT. De quoi se demander comment les équipes titulaires des deux précédents picks ont pu le laisser filer, et surtout les Blazers. Leur coach de l’époque, Jack Ramsay, avait néanmoins justifié ce move avant la cérémonie :
Nous n’avons pas encore pris de décision, mais il y a de fortes chances que nous nous positionnons sur quelqu’un d’autre. Cela ne veut pas dire que nous n’apprécions pas Michael Jordan. D’ailleurs, vous ne trouverez personne qui vous dira ça. Le fait est que nous avons désespérément besoin d’un pivot.
Des paroles qui sont finalement devenues réalité par la suite.
En effet, Portland a volontairement laissé filer l’opportunité de drafter MJ et s’est rabattue sur le big man Sam Bowie. Un choix qui pouvait faire sens d’un point de vue sportif, mais qui n’a pas vraiment porté ses fruits dans les années qui ont suivi. Quoi qu’il en soit, Mike se voyait difficilement rejoindre une équipe dans laquelle un certain Clyde Drexler occupait déjà son poste. Il indiquait ainsi à Playboy en 1992 :
Les choses se sont déroulées exactement comme que je le souhaitais. Portland avait déjà Clyde Drexler dans ses rangs, donc ça aurait été débile que j’aille là-bas.
Jordan pouvait donc remercier Ramsay et le front office des Blazers, eux qui lui ont indirectement permis de réaliser l’illustre carrière que tout le monde lui connait. Pas sûr en effet qu’il aurait rencontrer pareil succès aux côtés de Drexler, qui aurait pu freiner voire empêcher son développement. De même, His Airness se félicitait d’avoir atterri à Chicago sur le plan entrepreuneurial :
Je n’aurais pas eu les mêmes opportunités d’un point de vue business et financier, c’est certain.
Aujourd’hui considéré comme une légende des Bulls, Michael Jordan aurait cependant pu emprunter un chemin bien différent en rejoignant Portland lors de la Draft 1984. Fort heureusement pour lui, les Blazers ont préféré laisser passer cette occasion en or !
