De la présentation de « Nouvelle Star » jusqu’à la consécration au cinéma, Virginie Efira a connu un parcours aussi inattendu que fulguration dans sa carrière professionnelle. Mais avant de tutoyer les sommets, la Belge a dû passer par des expériences plus compliquées, dont une sur laquelle elle s’est ouverte tout récemment…
Récompensée par un César pour son rôle dans « Revoir Paris », Virginie Efira a obtenu la reconnaissance de la profession après plusieurs rôles majeurs. Mais contrairement à la longue liste de ses pairs ayant eu l’honneur d’être césarisés, la native de Schaerbeek a un parcours bien différent. C’est en effet à la télévision que les téléspectateurs l’ont longtemps connue, avant qu’elle se dirige enfin vers le cinéma.
Si elle garde globalement de bons souvenirs de son passage à la présentation du télécrochet « Nouvelle Star », qui l’a fait connaître en France, celle qui sera bientôt mère pour la deuxième fois a vécu une expérience nettement plus difficile en 2009, lorsqu’elle a été projetée à la co-présentation de « Canal Presque » aux côtés d’Ahmed Hamidi, ex-auteur des Guignols.
Honteuse, le rituel de Virginie Efira avant les enregistrements
Dans ce format qui a aussi bien floppé auprès des téléspectateurs que de la critique, l’interprète de Sibyl dans le film éponyme n’a jamais vraiment trouvé sa place. Mal à l’aise avec un humour qu’elle estimait ne pas en être un, elle avait alors pris une drôle d’habitude avant le début du tournage, comme elle l’a confié tout récemment au Parisien :
C’était catastrophique. Avant les enregistrements, j’allais voir les spectateurs pour m’excuser, parce que je savais que mes textes n’étaient pas drôles.
La bonne nouvelle dans ce malheur, c’est que cette mauvaise expérience a convaincu Virginie Efira de lâcher la télé pour de bon, et de se consacrer pleinement au cinéma. Avec le succès qu’on lui connaît.
De son côté, Ahmed Hamidi, qui était aux manettes du projet et qui a quitté Canal+ dans la foulée, n’accable pas son ancienne partenaire. Au micro de Télé 2 Semaines, celui qui a longtemps travaillé pour les Guignols expliquait ainsi :
Non. Virginie avait raison de croire en elle, elle bossait bien. Pour nous, c’était compliqué à monter. Il fallait être présent sur l’écriture, la production, le montage, c’était du taf. Sortir 26 minutes par semaine, à quatre auteurs, c’est épuisant. Mais, pour moi, c’était une bonne expérience pour apprendre. Il y a des trucs que j’ai adoré faire, d’autres que j’ai foiré.
Virginie Efira ne le cache pas, même près de 15 ans plus tard : ses moments passés dans « Canal Presque » figurent parmi les pires de sa carrière. Fort heureusement, cet accroc n’est qu’une bien maigre embuche dans un parcours qui l’a mené haut, très haut depuis. Et on lui souhaite que ce ne soit pas terminé !