Ayant notamment croisé le fer avec Francis Ngannou au cours de sa carrière au MMA, Ciryl Gane en sait quelque chose à propos des athlètes issus du continent africain. Lors de sa dernière vidéo sur sa chaîne Youtube, l’ancien champion par intérim des poids lourds à l’UFC a d’ailleurs tenu un discours très honnête à leur sujet.
Absent de la cage depuis mars dernier et son humiliante défaite contre Jon Jones, Ciryl Gane n’est cependant resté les bras croisés durant ce laps de temps. Il faut dire que l’intéressé est quelqu’un de très occupé, ayant repris l’entraînement quelques jours à peine après son échec à Las Vegas alors qu’il va disputer son prochain combat en septembre prochain, à l’occasion de l’UFC Paris.
Mais au-delà de son activité au sein de la prestigieuse fédération de MMA, le natif de La-Roche-sur-Yon est également très impliqué au sein de l’ARES, ligue française créée par son entraîneur Fernand Lopez et qui veut s’imposer comme une référence en la matière dans l’Hexagone. Pour cela, mieux vaut avoir autant de visibilité que possible sur le territoire tricolore et Gane a justement confirmé récemment qu’ils y travaillaient.
Interrogé par un internaute sur un éventuel passage de l’ARES à Toulouse, le combattant a tenu à répondre sans détour sur sa chaîne Youtube (à retrouver en intégralité ici) :
Ciryl Gane : On aimerait évidemment pouvoir promotionner absolument partout en France, dans les grandes villes, que ce soit dans le Sud, Toulouse, Marseille… là on fait que Paris, ça fait un an et demi.
Ciryl Gane admiratif du niveau des athlètes africains
Le message est clair de la part de « Bon Gamin », l’idée est de faire grandir l’organisation au point de ne plus être cantonné qu’à la capitale. Mais Gane et Fernand Lopez voient même encore plus loin que ça, eux qui aimeraient bien exporter l’ARES à l’international. La star en a notamment profité pour aborder le sujet du marché que représente l’Afrique, qui produit régulièrement de grands talents dont il est admiratif :
Ciryl Gane : Le but ultime d’ARES, c’est même d’aller un peu partout en Europe, à vrai dire, et en Afrique également. Parce qu’il y a énormément de potentiel, il y a une émergence en plus de ce sport-là, et on sait très bien qu’en Afrique, il y a d’énormes athlètes. Donc ouais voilà, ce serait pour promotionner un peu partout (…) Donc oui un jour, j’espère qu’on ira à Toulouse.
On ne peut que rejoindre l’avis de l’ex-champion par intérim des poids lourds, quand on voit la quantité de sportifs phénoménaux issus du continent africain. Souvent issus de conditions encore plus difficiles que leurs homologues européens ou américains par exemple, ça ne les empêche pas de souvent figurer au sommet de leur catégorie, quelle que soit la discipline. Ça force évidemment le respect !
Ne disposant pourtant pas des mêmes moyens qu’en Europe ou aux États-Unis, les athlètes africains ont pourtant su se faire une place à part entière dans le monde du sport et c’est tout à leur honneur. Il suffit de voir des superstars au MMA comme Kamaru Usman, Israel Adesanya ou encore Francis Ngannou pour se rendre compte qu’ils font souvent partie du gratin mondial.