puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Recruté en grandes pompes l’an passé, la première saison de Rudy Gobert dans le Minnesota fut en demi-teinte. La faute incombe partiellement au joueur lui-même mais aussi au coaching staff qui n’a pas su exploiter ses talents au mieux. Visiblement, les entraîneurs ont changé de fusil d’épaule pour 2023-24.
42 victoires pour 40 défaites et une élimination en cinq matchs au premier tour des playoffs : le bilan des Timberwolves lors de la saison dernière est la définition même de « moyen ». Un constat particulièrement frustrant pour les fans comme pour la franchise car tous s’étaient pris à rêver après l’arrivée de Rudy Gobert à l’été dernier. Son duo dans la raquette avec Karl-Anthony Towns s’annonçait dingue…
Seulement voilà, il est rare que tout se passe comme prévu en NBA et cette situation n’a pas fait exception à la règle. Dans les faits, KAT a manqué une bonne partie de la campagne et ça a d’ailleurs bouleversé la hiérarchie interne, Anthony Edwards étant désormais le franchise player. Quant au Français, il a dû compenser comme il pouvait l’absence de son partenaire, avec un succès au mieux modéré.
Chris Finch déterminé à mieux utiliser Gobert et Karl-Anthony Towns
À l’orée de l’exercice 2023-24, la pression est donc sur les épaules des joueurs du Minnesota mais aussi du coach Chris Finch qui n’a pas été exempt de tout reproche l’an passé, loin de là même. Interrogé par le Star Tribune, l’entraîneur a d’ailleurs confié qu’il avait déjà élaboré une ébauche de stratégie pour optimiser au maximum le rendement de sa raquette XXL et donc aussi du big man des Bleus :
Je pense que nous devons être plus efficaces dans notre spacing autour de Rudy sur pick-and-roll et de KAT au poste. Cela donne deux points d’ancrage. Peut-être que de manière générale, il faut juste un spacing un peu plus structuré pour deux intérieurs. Puis, je pense que nous avons un peu arrêté de jouer avec KAT en trailer.
Nous devons le faire revenir là où il est vraiment destructeur, c’est-à-dire quand il joue derrière la ligne à trois points au début de l’attaque. C’est juste une liste de choses qui me viennent à l’esprit, mais je suis assez confiant quant à la possibilité de mettre en place tout ça. En fin de saison ils avaient une très bonne alchimie, ils s’appuyaient l’un sur l’autre et il faudra vraiment reprendre ça au training camp.
Visiblement, le tacticien a longtemps réfléchi à une solution et c’est assez logique puisque la réussite des Loups passe majoritairement par la réussite de ce duo. Capable de jouer les finisseurs avec brio en pick-and-roll, Gobzilla pourrait faire un carnage avec Anthony Edwards et Mike Conley s’il est bien utilisé tandis que Towns pourrait faire mal en pick-and-pop et en point forward. Reste à mettre tout ça en oeuvre.
2022-23 fut une déception pour les Timberwolves mais comme l’a rappelé Chris Finch, Rudy Gobert et Karl-Anthony Towns étaient parvenus à developper une vraie connexion sur la fin et il compte s’appuyer dessus en vue de la campagne à venir. À la vue des ambitions de la franchise, personne n’aura en tout cas le droit à l’erreur.
