Michael Jordan est connu pour être l’un des plus grands compétiteurs de tous les temps, lui qui était prêt à tout pour gagner. D’ailleurs, pour un ancien coéquipier, il pourrait même être comparé au diable tant il pouvait avoir une attitude folle à l’entrainement.
Avec le temps, la cote de Michael Jordan dans le microcosme NBA pourrait commencer à baisser. S’il restera le GOAT dans l’esprit de ceux qui ont eux la chance de le voir jouer de leurs propres yeux, pour la nouvelle génération, LeBron James semble avoir pris le dessus. Et puis, son passage à la tête des Hornets, soldé par 3 petites apparitions en playoffs et deux sweeps au premier tour n’arrange rien.
Heureusement, il peut toujours compter sur ses vieux collègues pour faire vivre sa légende, pour raconter à quel point il pouvait être dominant sur un terrain et intimidant dans un vestiaire. Car MJ ne se contentait pas de faire gagner des titres aux siens, il faisait en sorte d’amener tout le monde avec lui en imposant une rigueur militaire à Chicago.
L’attitude de Michael Jordan à l’entrainement des Bulls
Cela passait notamment par des entrainements d’une intensité rare qui ferait bondir les stars d’aujourd’hui. De passage au micro de « Scoop B » Robinson récemment, l’ancien coéquipier du n°23 Horace Grant est revenu sur ces séances folles. D’après lui, Michael Jordan pouvait être comparé au diable lorsqu’il se mettait en mode compétition, et il avait parfois du mal à distinguer amis et ennemis :
Mon dieu, je dois vous dire, on pensait que Michael Jordan était le diable. Et quand je dis le diable, c’est avec beaucoup de respect. À l’entrainement, il nous prenait pour les Bad Boys de Detroit ou les Knicks. Il s’entrainait toujours tellement dur, si tu n’étais pas dans son équipe, il te considérait comme un ennemi. Il était si motivé. C’est pour ça qu’on peut dire que c’est le meilleur joueur de l’histoire.
Michael Jordan avait un esprit de compétition ultra développé, en voici une nouvelle preuve. Le n°23 des Bulls ne se reposait absolument jamais, même pas à l’entrainement, et il marchait sur ses partenaires comme s’ils jouaient pour les Pistons ou pour les Knicks, ses deux plus grands rivaux de l’époque. Un seul moyen pour survivre : se mettre au niveau et répondre à cette intensité.
D’ailleurs, pour Horace Grant, c’est une attitude qui devrait jouer au moment d’élire le GOAT en NBA. Visiblement, avoir la rage de vaincre même à l’entrainement serait un atout pour atteindre les sommets et pour marcher sur la concurrence. Scottie Pippen, traumatisé par l’attitude de son ancien binôme, ne sera sans doute pas d’accord.
Entrainement ou match, Michael Jordan ne faisait aucune distinction, il voulait simplement gagner et marcher sur la compétition. Ses pauvres coéquipiers devaient se mettre au niveau s’ils ne voulaient pas se faire humilier au quotidien.