Malgré son image héroïque dans l’esprit de beaucoup, Michael Jordan renferme lui aussi des failles, dont l’une se base sur sa grosse consommation de cigares. Un expert en la matière a cependant livré un témoignage détonnant sur ce sulfureux sujet.
À l’instar des autres immenses légendes de la ligue, sa passion pour le basket n’avait pas d’égal, au même titre que son éthique de travail. Michael Jordan n’a pas compté ses heures passées sur les parquets, ce qui lui a permis de devenir l’un des, si ce n’est le meilleur joueur de l’histoire. Modèle d’innombrables stars arrivées par la suite en NBA, il ne se révélait cependant pas irréprochable loin des terrains.
En effet, MJ éprouvait de grandes difficultés à ne pas dépasser les limites dans les autres domaines qu’il affectionnait. Cela s’applique non seulement aux jeux d’argent, mais aussi à sa consommation de cigares. L’ex-leader des Bulls en avouait lui-même les chiffres déments sans sourciller, et sans jamais afficher la moindre culpabilité. Il n’aurait quoi qu’il en soit pas à le faire selon un fin connaisseur du produit.
Michael Jordan « dopé » grâce… aux cigares ?
Dans une interview accordée à GQ, le créateur du célèbre magazine Cigar Aficionado, Marvin R. Shanken, détaillait à sa manière le rapport entre Jordan et les cigares :
Je vais tourner ça comme ça : c’est comme s’il tournait à 45 points par match. Il fume plus de cigares que n’importe qui. Michael est passionné par les cigares. C’est un plaisir pour lui.
Grand amateur, Mike se place donc bien au-dessus de la moyenne en matière de cigares fumés chaque jour. Or, à première vue, une telle consommation implique des risques certains pour la santé. Après tout, un cigare équivaudrait à environ 4 cigarettes selon le Ministère de la Santé français. Néanmoins, pour Shanken, au lieu d’en subir les effets néfastes, His Airness y trouvait un moyen d’exceller sur les parquets :
Ça peut avoir certains effets sur beaucoup de personnes, les transformer. Mais vous savez, la fumée de cigare ne s’inhale pas. Michael a su en tirer des bénéfices, et notamment la relaxation. Et peut-être que lorsqu’il ne restait que 4 secondes à jouer dans le 4ème quart-temps d’un match, c’est le cigare qui l’a aidé à inscrire son tir et à remporter la rencontre. Personnellement, j’attribue le mérite aux cigares !
Michael va rire s’il entend ça, mais ça lui a permis de se détendre. Donc je vais oser dire qu’il n’aurait jamais inscrit ces tirs — à domicile en tout cas, s’il n’avait pas fumé un cigare pour se relaxer avant le match.
S’il n’a jamais crédité sa réussite au cigare de la sorte, Jordan admettait bel et bien s’en servir comme un moyen de relaxation avant ses rencontres à Chicago. Pas sûr que ses poumons l’en remercient pour autant !
Pour Marvin R. Shanken, Michael Jordan ne devait pas son sang-froid dans les moments cluchs à ses gènes, mais bel et bien… aux nombreux cigares qu’il fumait. Un exemple à ne surtout pas recommander de suivre aux jeunes basketteurs !