Alors qu’il vient d’obtenir son premier titre de champion NBA, Nikola Jokic a récemment fait une grosse sortie sur ce qu’impliquait le fait d’être en NBA. Ces propos avaient d’ailleurs fait polémique dans la communauté. Draymond Green a tenu à réagir et répond cash au Serbe…
En NBA, on pourrait penser que les joueurs ont la belle vie. Jets privés, salaires astronomiques et supporters fidèles, les avantages sont en effet nombreux lorsque vous intégrez la plus prestigieuse des ligues. Comme pour tous sportifs de haut niveau, il y a cependant de nombreuses contraintes auxquelles il faut s’adapter. Nikola Jokic a d’ailleurs récemment évoqué tout ce que cela englobait.
Pour parler d’être basketteur et d’évoluer en NBA, le Serbe n’a pas hésité à utiliser le terme « travail ». Au vu des revenus fous que les joueurs perçoivent, cette sortie n’avait pas été extrêmement bien reçue par la critique. Pour autant, force est de constater que pour en arriver là, le pivot de Denver a dû passer beaucoup de temps à la salle. A vrai dire, tout ce qu’un joueur subit en étant dans la ligue doit être pris en compte…
Draymond Green répond cash à Nikola Jokic !
Considérer le métier de basketteur par le simple prisme des matchs et des entraînements serait une grossière erreur. Les joueurs se doivent en effet d’être constamment prêts, et ce sur le plan physique comme psychologique. Accepter les critiques et supporter la pression des résultats font partie intégrante du quotidien et Draymond Green a tenu à le souligner. Sur le podcast de Paul George, il répond à Nikola Jokic :
J’aime jouer au basket, j’adore la compétition mais il ne ment pas. Je déteste ça. Je ne veux pas ressembler à quelqu’un qui prend tout ça pour acquis, mais pour le Joker, c’est du travail. Et vous devez vous présenter tous les jours au travail et performer malgré ce qui peut se passer dans votre vie, à la maison ou dans le monde. Vous devez venir et jouer, et ça c’est du travail. En plus, il y a tellement de conneries qui sortent et de la politique, mais je n’échangerais mon job pour rien au monde.
Comme l’ailier-fort de Golden State le précise, les exigences qu’impliquent le fait d’être un joueur NBA font de tout cela un travail parmi d’autres. Dans son cas, il a la chance d’être un passionné. Les choses sont donc forcément beaucoup moins fastidieuses lorsque vous les faites avec le coeur. Ce n’est pour autant pas vraiment le cas de tout le monde, comme le déclarait Patrick Beverley précédemment.
Le petit meneur avouait en effet que plus de 50% des joueurs de la ligue n’aimaient pas le basket. Pour ces hommes-là, on peut alors comprendre que toutes les contraintes subies soient moins bien reçues. Quoi qu’il en soit, la gratification à la fin du mois permet probablement à ceux qui se plaignent de relativiser. Le Joker par exemple touchera 50 millions de dollars à l’issue de la saison prochaine…
Après les propos polémiques de Nikola Jokic qui disait qu’être en NBA équivalait à avoir un simple travail, Draymond Green est venu à son secours. Le Warrior est d’accord avec son homologue serbe et considère que la pression subie par un basketteur est énorme…