Laurence Boccolini honnête sur une star : « Il est très misogyne, moi il m’a…

Laurence Boccolini
France TV (DR)

Il n’est pas malheureusement pas facile d’être une femme de plus de cinquante ans dans le paysage de l’audiovisuel, mais Laurence Boccolini y parvient avec brio. Récemment invitée de Jordan de Luxe, elle a balayé son actualité ainsi que sa carrière, en évoquant une star qu’elle décrit comme « misogyne », mais pour qui elle garde de l’estime. Explications.

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A 60 ans, tout roule pour Laurence Boccolini. Si la native de Versailles a récemment annoncé qu’elle quittait la présentation de « Tout le monde veut prendre sa place » sur France 2, elle continue de fourmiller de projets personnels et professionnels. Il faut dire que la mère de famille a parcouru un sacré chemin depuis ses débuts à 16 ans, en tant qu’assistante puis hôtesse aux « Grosses Têtes » sur RTL.

Laurence Boccolini honnête mais reconnaissante envers Philippe Bouvard

A l’époque, le maître des lieux s’appelait Philippe Bouvard, au sommet de sa gloire. Réputé difficile avec ses équipes, l’homme de médias lui a fait une forte impression. Boccolini ne peut toutefois pas cacher le côté misogyne de son patron, lui qui est né en 1929 et dont la perception des femmes émanait d’une autre époque :

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J’ai commencé à 16 ans aux Grosses Têtes. Je triais les cartes-postales, je ne le voyais jamais. Il arrivait dans une Rolls. J’étais dans le bureau de ses secrétaires, qui étaient adorables. On m’a mise derrière la porte. Quand il arrivait, on ouvrait la porte et moi j’étais derrière. C’était affreux ! Je le voyais rentrer… Il n’était pas agréable. Il a un caractère. Un sale caractère.



Il était très dur avec les femmes (…), très misogyne. Il fallait être super blindée. Mais moi, il m’a beaucoup appris.

Pas du genre à cracher dans la soupe, l’ex-animatrice du « Maillon Faible » sur TF1 préfère surtout retenir ce que Bouvard lui a apporté, a contrario des quelques points négatifs cités ci-dessus :

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Il a été très important pour moi. Il a changé. Moi, il a compté énormément pour moi. J’étais hôtesse aux Grosses Têtes, je servais à boire. Et en 2001, quand j’ai commencé le « Maillon Faible », je suis devenue sociétaire. Pour moi, c’était vachement important.

C’est donc plutôt avec une sorte de mélange entre nostalgie et tendresse que l’animatrice se souvient de ses jeunes années RTL, qui lui ont permis d’être armée pour mener la longue carrière à succès que l’on connait dans le PAF. Et cela malgré les quelques défauts de Philippe Bouvard, bien connus de tous !

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C’est un portrait honnête que Laurence Boccolini a dépeint de Philippe Bouvard, et que lui-même ne contesterait probablement pas. Pour autant, la reconnaissance perdure envers ce géant du milieu, qui a aidé dinnombrables célébrités à lancer leur carrière. Dont Boccolini, qui n’a pas la mémoire courte.

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