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Ayant longtemps été coéquipiers du côté de Chicago, Joakim Noah et Derrick Rose ont noué une très forte relation puisqu’étant tous deux jeunes à cette époque. Le Français a donc une foule d’anecdote fascinantes sur le MVP 2011, en partageant l’une d’entre elles sur le podcast de Kevin Garnett.
S’il y a bien deux joueurs qui ont su nouer une relation fraternelle en NBA au cours des dernières années, il s’agit de Joakim Noah et Derrick Rose. Alors que le premier est aujourd’hui à la retraite et que le second s’en rapproche sérieusement aux Knicks, ils continuent en effet d’être extrêmement proches. Il faut dire que les deux hommes ont pratiquement tout connu ensemble aux Bulls, au début des années 2010.
C’est en effet sous la houlette du coach Tom Thibodeau qu’ils vont chacun devenir des éléments majeurs du roster des Taureaux, notamment D-Rose qui est devenu MVP de saison régulière en 2010-11. Non seulement il est le plus jeune joueur de l’histoire à y être parvenu, mais on parle carrément d’une pépite qui n’était alors que dans sa troisième année en pro seulement, un exploit hallucinant.
Noah impressionné par l’esprit de compétition de Derrick Rose en 2009-10
Il faut dire que dès son arrivée en NBA en 2009, lui qui fut sélectionné avec le premier choix de la draft avec Windy City, le meneur a fait en sorte d’annoncer la couleur à tout le monde. De passage sur le podcast de Kevin Garnett, Jooks a notamment partagé une anecdote datant de la saison rookie de la superstar et qui illustre à la perfection le genre de joueur qu’il était au quotidien :
Il n’a jamais reculé devant le moindre match-up. Je me rappelle sa première année, c’est une histoire assez amusante en fait. Kirk Hinrich était notre meilleur défenseur sur pick-and-roll, du coup c’était lui qui était chargé de couvrir Steve Nash. Le coach lui dit donc « Kirk, tu t’occupes de Steve Nash » et là Pooh (surnom de Rose, ndlr) lui dit : « Non, c’est moi qui m’en charge. Je suis le meneur de jeu, je ne recule devant rien ni personne ».
Tout le vestiaire était ultra-silencieux. Mais c’est le genre de gars qu’il est, Pooh n’accepte pas qu’on lui dise non et ce même en tant que rookie. Il avait ce genre d’énergie, il ne voulait fuir aucun match-up, pour lui tout tournait autour du basket-ball.
Lui-même un féroce compétiteur, Noah a forcément dû respecter cette mentalité de la part d’un si jeune joueur.
Ce qui est certain, c’est que de voir un rookie s’imposer de la sorte est toujours très encourageant pour les vétérans de l’équipe, surtout si la pépite en question est amenée à devenir un leader. Pas franchement connu pour être un foudre de guerre dans sa moitié de terrain, Rose n’a cependant pas cherché à se défiler face à l’un des plus grands génies offensifs de l’histoire et c’est tout à son honneur.
Dès son année rookie, Derrick Rose a montré à tout le monde qu’il avait les crocs et surtout, qu’il avait la détermination pour assumer sa confiance en lui. Pas étonnant que le roster se soit rapidement rangé derrière lui, notamment Joakim Noah qui a su apprécier ce esprit de compétition à sa juste valeur.
