Avant de s’ériger comme l’une des principales superstars de la NBA, Stephen Curry a toujours pu compter sur l’inconditionnel soutien de son père, Dell. Ce, hormis lors d’une rencontre restée comme un traumatisme pour l’ancien shooteur des Hornets.
Bercé par les exploits de son paternel sur les parquets de la ligue, il n’a logiquement très vite juré que par le basket lui aussi. D’ailleurs, Steph Curry ne s’est pas contenté de suivre les traces de Dell jusqu’en NBA. Il a également hérité des gènes de shooteur de son père et s’en sert pour traumatiser les défenses adverses depuis toujours. Au point où, même prévenues, ces dernières ne parviennent pas forcément à l’arrêter.
Il faut dire que quand le meneur star des Warriors se trouve dans un bon jour, cinq joueurs ne suffisent pas pour le contenir. Capable de prendre de violents coups de chaud à n’importe quel moment, il se révèle alors impossible à éteindre et provoque de sacrés dégâts. Pas de quoi surprendre Dell, qui a vu son fils terroriser de la sorte des équipes entières bien avant que les caméras ne puissent l’enregistrer.
La démolition de Steph Curry qui a bouleversé son père
Dans un vieil article de Sports Illustrated, Lee Jenkins s’épanche sur la fameuse zone dans laquelle Steph a si souvent tendance à entrer. Le Chef en profite pour révéler avoir connu cette expérience pour la première fois alors qu’il se trouvait en quatrième, dans un match resté gravé dans la mémoire de son papa :
« Je prenais des tirs partout sur le terrain et je ne ratais rien. »
Ce jour-là, Steph a inscrit 63 points, mais son père n’a pas assisté aux 20 derniers puisqu’il était sorti de la salle. « Tout le monde venait voir ce qu’il se passait, et puis il y avait tellement d’agitation. On aurait dit que ça n’allait jamais s’arrêter, » se souvient Dell Curry. « Je ne pouvais pas rester là. Je me sentais mal pour l’autre équipe. Quand il a fait ça à ces pauvres gamins, je n’ai pas supporté. »
Resté 16 ans en NBA, Dell a pourtant dû assister à bon nombres d’enflammades de la sorte. La première de son fiston se serait néanmoins avérée trop difficile à suivre pour son petit cœur fragile. Au final, Steph n’a plus jamais fait subir pareil désagrément à son procréateur. Tout du moins pas dans les mêmes proportions. Son carreer-high dans la ligue ne s’élève en effet qu’à 62 points, mais a malgré tout brutalisé les Blazers :
Steph Curry’s 62 point game was crazy 🔥🔥🔥 pic.twitter.com/GnA8ZDlkcv
— ³⁰ (@StephMuse_) July 26, 2022
Déjà cruel et sans pitié envers ses adversaires à 14 ans à peine, Stephen Curry a même obligé son père à quitter le gymnase où il évoluait pour ne pas voir cette boucherie. Heureusement, Dell a dû finir par s’habituer avec le temps !