NBA – Roi du trash-talk, Gary Payton cash : « … Le seul que je n’ai pas rendu fou, c’est… »

Gary Payton
Vlad TV

Quand on parle de trash-talking en NBA, difficile voire impossible de ne pas mentionner le nom de Gary Payton. Véritable moulin à paroles, « GP » était connu dans la ligue entière pour sa grande gueule et ses provocations parfois largement au-delà du raisonnable. Mais malgré tout, un seul joueur a résisté contre vents et marées aux diatribes du meneur des Sonics. Explications.

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Ceux qui ont eu la chance de voir un match de Gary Payton depuis les premiers rangs d’une salle NBA le savent : mieux vaut apporter ses boules Quiès si on n’est pas prêts à entendre un flot continu de paroles, pas toujours sympathiques qui plus est ! En plus d’être un des meilleurs meneurs two-way de l’histoire, « The Glove » avait en effet un amour démesuré pour le trash-talking – la preuve ici.

J’ai appris le trash-talking dans la rue en Californie, en grandissant. J’ai utilisé ça à mon avantage. Si je savais quelque chose sur la mère d’un adversaire, sur sa soeur, ou s’il venait d’être arrêté par la police, n’importe quoi, j’y allais ! Certains peuvent trouver ça cruel, mais je tirais la chose à mon avantage.

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Gary Payton révèle le seul joueur qu’il n’a pas réussi à rendre fou

Sans respect ni limite, un peu à la manière d’un Kevin Garnett quelques années plus tard, « GP » a fait perdre la boule a plus d’un adversaire, totalement déstabilisé par sa gouaille. Même Michael Jordan y est passé si l’on en croit le principal intéressé, puisque Payton le clame haut et fort : le seul joueur sur qui son trash-talking n’a eu aucune emprise s’appelle John Stockton.



Vraiment, il n’y avait qu’un mec que je n’ai pas réussi à rendre fou, et c’est John Stockton. Il était le gars que je respectais vraiment beaucoup, et j’ai encore beaucoup de respect pour lui à ce jour. J’ai demandé à ce que ce soit lui et George Gervin qui m’intronisent au Hall of Fame, et c’est ce qui s’est déroulé. C’était un vrai honneur pour moi.

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Malgré son physique quelconque (il était par exemple le seul joueur de la Dream Team à passer inaperçu à Barcelone durant les JO 1992), Stockton avait la tête dur et un mental d’acier. Peu importe les insultes et les déstabilisations : le recordman du nombre de passes décisives en carrière ne déviait de sa ligne de conduite pour rien au monde. De quoi rendre fou… Payton lui-même, en mode boomerang !

Sachez pour la petite anecdote que les deux meneurs d’exception se sont affrontés à pas moins de 70 reprises en carrière. Bilan : 38 victoires pour Stockton, et 32 pour Payton. De quoi confirmer que décidément, toutes les meilleures insultes et provocations du « Glove » étaient vaines face à son rival de Salt Lake City…

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Froid comme une lame face à n’importe quelle insulte ou provocation, John Stockton n’a jamais donné à Gary Payton la satisfaction de perdre ses nerfs ou son jeu. Bilan : plusieurs années après leurs combats acharnés dans la conférence Ouest, c’est le respect qui prédomine lors que « The Glove » parle de l’ancien acolyte de Karl Malone. Et ce n’est pas volé !

Gary Payton NBA 24/24

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