Véritable légende des Spurs, Tony Parker y a passé la plupart de son temps avec ses fidèles acolytes Tim Duncan et Manu Ginobili. Après seize saisons à ses côtés, l’Argentin avoue déplorer une chose au sujet de l’ancien meneur et capitaine des Bleus.
Difficile de ne pas lui accorder une belle place dans la liste des meilleurs Big Three de l’histoire. Le trio formé par Tim Duncan, Manu Ginobili et Tony Parker a non seulement terrorisé la concurrence durant plus de 15 ans, mais aussi permis aux Spurs d’étoffer de façon magistrale leur palmarès. Ce, en grande partie grâce au talent de leurs trois stars, et de moves signatures à l’efficacité rare tel que le teardrop de TP :
With his signature teardrop, Tony Parker passes Larry Bird for 9th on the all-time #NBAPlayoffs scoring list (3,897)! pic.twitter.com/3jsKrX97DG
— NBA TV (@NBATV) April 16, 2017
Manu Ginobili jaloux de l’arme n°1 de Tony Parker
Tir d’apparence facile, le floater de Parker se révélait bien plus délicat à réaliser qu’il n’y parait. Dans une vidéo concoctée par les Spurs sur ce geste létal, le mythique meneur français affirme néanmoins l’avoir ajouté naturellement à son jeu :
Ça m’est venu de façon naturelle parce que j’étais petit et maigre. Du coup, j’ai dû trouver un moyen de shooter au-dessus des grands.
Avec ma rapidité, c’était selon moi le meilleur tir à prendre à pleine vitesse tout en gardant du contrôle. Ensuite, c’est progressivement devenu ma marque de fabrique.
Spectateur privilégié de nombreuses séquences du genre, Manu Ginobili s’est toujours montré impressionné devant les prouesses de son coéquipier en la matière. Au point de nourrir un gros remord :
Parfois, je le regardais faire et je lui disais, « Je ne peux pas reproduire ça ! » J’aurais aimé. Je pense avoir amélioré mes teardrops grâce à lui malgré tout, mais finir sur un pied comme il le faisait, c’était très dur à faire.
S’il a passé moins de temps et disputé moins de rencontres aux côtés de TP9, David Robinson partage l’avis de l’Argentin et se place lui aussi comme un grand fan de ce mouvement :
L’action signature que je préférais chez Tony, c’était ce petit teardrop. C’était un tir vraiment très difficile à mettre. Je pense que les gens ne se rendent pas compte de sa difficulté. Et puis, en NBA, il y a des joueurs gigantesques, donc c’est encore moins facile. En plus, il faut l’inscrire dans le trafic, et Tony maitrisait ça à la perfection.
Maître dans l’art du teardrop, Tony Parker a régalé son équipe et ses coéquipiers en l’utilisant à profusion et avec succès. Manu Ginobili aurait évidemment souhaité l’ajouter à sa panoplie, mais a mis un terme à sa carrière sans en détenir tous les codes !