Actuellement lancée dans une tournée triomphale, Mylène Farmer continue de déchaîner les foules et d’exercer sa mystique avec son style si particulier. Récemment, un de ses confrères chanteurs en la personne de Benjamin Biolay s’est lâché sur l’une de ses chansons les plus iconiques, « Libertine », dont le clip a fait date. Avec un avis pour le moins tranché !
Véritable icône de la chanson française malgré une discrétion de tous les instants ou presque dans les médias, Mylène Farmer ne cesse de remplir des salles et des stades du haut de ses 61 ans. Sa tournée « Nevermore », qui l’emmène dans tous les plus grands stades de France et de Belgique, s’est vendue comme des petits pains, confirmant le statut intouchable de la chanteuse dans le coeur des fans.
Pour célébrer cette occasion, W9 a diffusé ce mardi soir un documentaire retraçant la carrière de Mylène Farmer. Bien évidemment, un focus particulier a été réalisé sur la chanson « Libertine », sortie en 1986. Il s’agit du premier grand tube de l’artiste, accompagné de paroles sans équivoque et d’un clip en mode court-métrage digne de « Thriller » quelques années plus tôt.
Benjamin Biolay sous le charmé de l’audace de Mylène Farmer
La spécificité ? Comme le titre de la chanson le laisse supposer, le clip fait écho au libertinage, et Mylène Farmer y apparaît totalement nue à plusieurs reprises. Ces séquences ont donc marqué une génération toute entière, et notamment un certain Benjamin Biolay, alors adolescent. Interrogé dans le cadre du documentaire, il a professé son admiration pour cette démarche anti-conformiste :
Ça, c’est des souvenirs géniaux ! Des enfants plus jeunes qui chantaient la chanson sans comprendre le mot « catin », c’était vraiment bien vu. J’ai aimé la démarche de punk. Déjà, se foutre à poil, c’est vraiment un truc de punk ! C’est Iggy Pop qui faisait le plus ça. Et quand les femmes le font, ça fait un effet encore plus disruptif.
Sous le charme, l’interprète de « Comment es ta peine » n’a pas manqué de rappeler que c’est ce tube qui a propulsé la carrière de Mylène Farmer, révélant notamment au public sa chevelure rousse devenue indissociable d’elle :
Ce qui va toucher, c’est la couleur de cheveux. Soudain, elle devient rousse. On ne voit plus qu’elle. Ça éclairait son visage, ça donnait un côté plus charnel, plus feu. Quand on voit le clip, on peut pas ne pas être face à une évidence. Il y a un côté « quoiqu’il en coûte on va aller au bout de notre idée, faire un long-métrage, des trucs fous ». Et j’imagine que tout le monde était catastrophé dans les bureaux !
Rebelle dans l’âme, Benjamin Biolay n’a pas oublié l’effet que lui a procuré la disruption de « Libertine », tant dans les paroles que dans le contenu du clip. Un véritable tour de force de la part de Mylène Farmer, qui continue évidemment d’interpréter ce tube iconique sur scène. Avec toujours le même allant et la même incarnation.