Toujours honnête et souvent incisif depuis qu’il a pris son rôle de sniper chez Léa Salamé le samedi soir dans « Quelle Epoque », Christophe Dechavanne n’a pas pu retenir sa colère en évoquant une tendance de plus en plus répandue en France. Un comportement qu’il attribue à de la lâcheté, et qu’il a vivement dénoncé.
La terrible attaque dans un parc d’Annecy a ouvert de nombreux débats en France, et c’est un euphémisme. Entre le contrôle de l’immigration, l’action de la police ou encore les spécificités de l’assaillant, les débats n’ont pas manqué sur les plateaux de télévision pendant de nombreux jours. Mais Christophe Dechavanne, lui, a choisi de souligner un autre point, moins discuté.
Christophe Dechavanne ulcéré par ceux qui filment au lieu d’agir
Durant l’émission « Quelle Epoque » de samedi dernier, le célèbre animateur a en effet poussé un vif coup de gueule contre tous les gens qui ont filmé la scène avec leur téléphone portable, sans pour autant intervenir. Il est vrai que cette tendance est de plus en plus récurrente pour de nombreux faits de violence depuis l’avénement du smartphone. Et ça, l’ancien de TF1 ne le supporte pas :
🗣️ Le coup de gueule de @CDechavanne sur ces "gens qui filment, mais ne bougent pas" face aux attaques
— Quelle Époque ! (@QuelleEpoqueOff) June 10, 2023
📺 #QuelleEpoque @France2tv @LeaSalame pic.twitter.com/iy9HGO3lD9
Je veux bien parler de ça, parce que j’ai été très choqué par… Je me suis posé la question (de si je serais intervenu ou non). Et Henri a été formidablement intelligent, puisqu’il a eu le courage d’aller gêner l’assaillant, et d’attirer son attention pour éviter d’autres crimes, y compris dans le parc. Ce qui m’a vraiment choqué, ce sont toutes ces images. Tous ces gens qui filment, et qui eux, ne bougent pas.
Je suis désolé. On est un certain nombre d’hommes, il se passe quelque chose comme ça, l’un dit à dix autres : « Les gars, on y va ». C’est pas possible de ne pas y aller en fait. J’ai été extrêmement choqué par les images très posées, pas du tout affolées, et qui suivent tout ça. C’est pire que du voyeurisme. Dans quel monde est-on ?
Quand il n’existait pas de téléphone portable, les personnes qui filment seraient peut-être allées aider ce garçon courageux.
Une prise de position tranchée, à laquelle Nikos Aliagas, également invité, a glissé que sans téléphone portable, personne n’aurait vu l’action d’Henri… Bref, un vaste débat.
Entre ceux qui se félicitent des nouvelles technologies parce qu’elles permettent de filmer les choses, et ceux qui les critiquent parce qu’elles poussent au voyeurisme plutôt qu’à l’action, le débat est loin d’être tranché. Une chose est sûre : Christophe Dechavanne, lui, a clairement choisi son camp.