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Dans les années 90′, les joueurs NBA se permettaient bien plus de folies qu’aujourd’hui, il faut dire qu’ils n’avaient pas la pression des réseaux sociaux. Par exemple, un double champion était par exemple le roi de la nuit, lui qui pouvait enchainer les énormes soirées et les gros matchs sans souci. Il gagne à être connu…
Quand on prend l’exemple de LeBron James, qui a une hygiène de vie absolument parfaite, on se dit qu’il faut accorder le plus grand soin à son corps pour réussir une grande et longue carrière au plus haut niveau. Hormis quelques verres de vin ou de tequila, le King ne laisse absolument rien au hasard et fait tout pour conserver un métabolisme jeune, qui répond aux exigences d’une superstar de 38 ans.
Mais à l’inverse, il y a des joueurs qui doivent faire la fête pour se sentir bien dans leurs chaussures, qui doivent se vider la tête pour être à leur meilleur niveau sur le terrain. On peut par exemple penser à James Harden, qui est devenu une légende des Rockets, mais aussi des strip-clubs lors de son passage à Houston. Il était largement au niveau sur le terrain pour justifier ses sorties récurrentes.
Vernon Maxwell, l’autre Dennis Rodman des années 90′ !
Et dans les années 90′ il y avait d’autres joueurs de la sorte. Dennis Rodman est le premier nom qui vient en tête, lui qui abandonnait ses Bulls en pleine saison pour prendre des vacances à Las Vegas, mais il n’était visiblement pas le seul. Lors d’un passage dans le podcast « All The Smoke », Robert Horry a expliqué qu’il avait déjà évolué avec quelqu’un de bien pire dans le domaine :
Vernon Maxwell était trop musclé sans raison. Il ne s’entrainait jamais. Il pouvait sortir toute la nuit, boire, fumer, et tout de même mettre 40 points le lendemain. Ce qu’il préférait c’était jouer à Los Angeles. Ce conn*rd pouvait mettre le tir le plus simple, il regardait toujours dans la direction des pom-pom girls. Quand il tombait au sol, il se relevait et faisait exprès de trébucher sur elles. Après il disait : « Je vais les ba*ser ce soir ».
Double champion NBA avec les Rockets, Vernon Maxwell n’a pas la réputation de fêtard d’un Dennis Rodman, celle de séducteur d’un Wilt Chamberlain, et pourtant… Si l’on se réfère au témoignage de son ancien coéquipier Robert Horry, l’arrière était parfaitement capable d’enchainer les fêtes avec ses matchs, puis des soirées avec les différentes pom-pom girls de la ligue.
« Mad Max » faisait donc bien honneur à son surnom, surtout lorsqu’il se déplaçait à Los Angeles, ville de toutes les tentations. Il sortait, buvait, ne s’entrainait pas, ce qui ne l’a pas empêché de tourner à près de 13 points par match en carrière. Alors non, on n’est pas sur l’homme le plus talentueux de l’histoire, mais avec une telle hygiène de vie c’est exceptionnel.
Vernon Maxwell n’est pas forcément le plus célèbre des joueurs des années 90′, et pourtant, selon ce témoignage, il gagnerait à être connu. Il menait une vie de débauche, était important dans une équipe championne, il doit donc avoir bien des anecdotes à raconter.
