NBA – Kevin Séraphin choqué : « J’ai vu sa fiche de paie, ça m’a déprimé »

NBA Kevin Séraphin, LeBron et DeMar DeRozan
Winamax (Youtube) / NBA (DR)

Tous les joueurs ne sont pas payés de la même façon en NBA, ce qui fait qu’on assiste parfois à des écarts salariaux assez hallucinants entre coéquipiers. Invité de la First Team récemment, Kevin Séraphin a notamment partagé une anecdote folle sur un ancien athlète qu’il a côtoyé aux Wizards.

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Son nom est moins ronflant que ceux de Tony Parker, Boris Diaw ou encore Nicolas Batum, mais Kevin Séraphin a tout de même su passer sept saisons sur les parquets de la grande ligue. Jamais titulaire (34 matchs démarrés sur 423), l’intérieur français sortait donc essentiellement du banc en apportant son énergie sous le cercle avec un peak à 9 points et 4 rebonds en 2012-13. Un passage tout à fait correct en NBA, donc.

C’est pour les Wizards qu’il a disputé l’essentiel de ses matchs aux États-Unis, lui qui y a passé cinq ans avant de s’envoler vers les Knicks puis les Pacers. L’occasion pour lui de côtoyer des stars comme John Wall ou Bradley Beal, mais aussi un certain Rashard Lewis. Si ce dernier l’a autant marqué, c’est surtout pour ses émoluments financiers dingues comme il l’avouait récemment sur le plateau de la First Team :

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Kevin Séraphin sidéré par le salaire de Rashard Lewis



Le rapport avec l’argent en NBA, tu le perds au bout d’un moment. Tu rentres dans un monde où il y a juste des sommes astronomiques. Une fois on a eu la chance de voir la fiche de paie de Rashard, c’était incroyable. J’oublierai jamais. J’ai jamais vu quelque chose d’aussi élevé ! C’était 980.000 dollars toutes les deux semaines. Mois, ça m’a déprimé. À partir de ça, je me suis dis : « Occupe-toi de tes affaires ». Ne va pas chercher en fait, parce que c’est comme ça. Ça m’a servi de leçon, la dernière fois que j’ai regardé la fiche de paie d’un mec.

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Près d’un million de dollars tous les quinze jours ? On comprend aisément le désarroi de l’ancien big man des Bleus, d’autant que lui n’a gagné « que » 20 millions de billets verts en sept ans. Mais cette comparaison est encore plus dingue quand on sait de quel joueur on parle, Lewis étant tout simplement considéré comme l’un des contrats les plus pourris de l’histoire de la grande ligue.

Très bon au début des années 2000, en particulier à Seattle où il envoyait plus de 20 points par match à 40% de loin, Sweet Lew avait ainsi touché le jackpot en 2007 avec un deal XXL : 118 millions sur six ans ! Un contrat bien pourri qu’il a baladé des Sonics au Magic de Dwight Howard, avant d’atterrir dans la capitale. Il ne s’est jamais montré à la hauteur d’un chèque aussi énorme, mais son avenir financier fut largement assuré.

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Rashard Lewis était un très bon joueur au moment de signer cet énorme contrat, mais il n’était clairement plus que l’ombre de lui-même lorsque Kevin Séraphin est devenu son coéquipier aux Wizards. Pas encore habitué à voir de telles sommes, le Frenchy a logiquement presque tourné de l’oeil en voyant le compte en banque de l’ailier !

Déclarations Les Français (NBA) NBA 24/24

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