Elles font partie du folklore des sports de combat depuis de nombreuses décennies, et leur présence est indispensable aux yeux de certains fans, mais combien sont-elles payées ? On parle évidemment des ring girls, toujours présentes dans les divers événements MMA, à l’inverse des grid girls en Formule 1. On fait le point sur la rémunération de ce métier pays comme les autres.
Si la tendance sociétale de fond ne semble pas franchement faire de ring girl un métier d’avenir, en raison de la certaine « objectivation » de la femme qu’implique ce rôle, de nombreuses jeunes femmes continuent de gagner leur vie grâce à ce job dans le milieu des sports de combat. Mais pour quel salaire ? Ici, nous nous intéresserons à l’UFC, fédération-référence en la matière, et disposant du plus de moyens.
Un salaire honnête pour les ring girls, qui peut rapidement exploser
Tranchons dans le vif : pour les ring girls les plus célèbres, telles qu’Arianny Celeste ou Brittney Palmer, la rémunération varie entre 1.000 et 5.000 dollars, en fonction de l’importance de l’événement ou non, et de sa qualité de pay-per-view ou non. Mais c’est ensuite par leurs activités annexes, notamment d’influenceuses, que les jeunes femmes peuvent compléter leur compte en banque. La preuve ci-dessous :
On remarque toutefois qu’à l’exception de la très célèbre Arianny Celeste, qui a su devenir millionnaire, il n’y a pas de quoi générer une fortune. Les ring girls sont certes bien payées, mais ne sont pas non plus dans l’opulence financière, loin de là. Au regard des salaires parfois jugés faiblards lâchés par Dana White pour ses combattants, rien de bien étonnant à cela.
Le mécanisme est globalement le même loin de l’UFC. Apollonia Llewellyn, ring girl pour la fédération de boxe Misfits lancée par KSI, a récemment révélé ses conseils pour celles qui voudraient entrer dans ce business :
Mon conseil, ce serait de se rapprocher d’une agence, car c’est très utile pour signer les contrats les plus bénéfiques. Le mieux, c’est de commencer par les petits combats de charité. C’est comme ça que j’ai appris le milieu, et que je me suis préparé pour les plus gros combats. Les réseaux sociaux peuvent aussi beaucoup aider. Je connais beaucoup de filles qui mettent ça en avant, et ça leur fait gagner des abonnés.
Globalement satisfaites de leur positionnement et de leur salaire au sein de l’industrie, les ring girls sont plutôt bien payées. Il leur est toutefois conseillé d’élargir leurs sources de revenus, notamment via les réseaux sociaux, afin d’améliorer encore un peu plus leur confort de vie. Une chose est sûre : une augmentation de Dana White ne semble pas à l’ordre du jour !