NBA – « Si je n’avais pas signé aux Warriors, j’aurais disparu après deux ans »

Le trio de stars NBA des Golden State Warriors, Klay Thompson (gauche), Stephen Curry (centre) et Draymond Green (droite)
NBA (DR)

Être dans la bonne équipe au bon moment, c’est souvent décisif pour la suite de votre carrière. On peut notamment le voir du côté de la dynastie des Warriors, un éminent membre de la franchise ayant fait une grosse confession sur le sujet il y a quelques mois.

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Malheureusement pour Golden State, il n’y aura donc pas de back-to-back comme en 2017 et 2018. Battus en six manches par des Lakers en feu, les Dubs n’ont pas dépassé le stade des demi-finales de conférence cette année alors qu’ils étaient les tenants du titre. Mais au-delà de cet échec, c’est une véritable page qui pourrait se tourner du côté de San Francisco.

En effet, le noyau dur de la franchise qui perdure depuis près d’une décennie est sérieusement en train de s’effriter. Andre Iguodala a par exemple annoncé sa retraite après l’élimination, mais il ne devrait pas être le seul à s’en aller. Draymond Green devrait faire ses valises pour des raisons financières, lui qui a été les poumons de la franchise depuis sa draft en 2012. Même Klay Thompson est au coeur des rumeurs.

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Steve Kerr lucide sur la chance d’atterrir aux Warriors en 2014

Face à ces mouvements annoncés, il y a de quoi être bien nostalgique quand on est Steve Kerr, entraîneur dans la Baie depuis 2014. Et dire qu’à l’époque, il devait plutôt occuper ce rôle aux Knicks… Comme il le confiait à Jon Stewart l’été dernier, les Californiens avaient cependant pu l’en dissuader :

Quand les Warriors appellent et qu’ils ont Steph Curry, Klay Thompson et Draymond, il est difficile de dire non.



Proche de Phil Jackson, son entraîneur aux Bulls et alors dirigeant à New York, Kerr allait démarrer sa carrière de tacticien après avoir été un excellent GM aux Suns, notamment. C’est finalement chez des Warriors orphelins de Mark Jackson limogé peu de temps avant qu’il fera ses premiers pas dans cette fonction. Un coup de chance selon lui car dans le cas contraire, il n’aurait pas eu de grandes attentes envers lui-même.

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En tant qu’entraîneurs, on est tous dépendant de notre talent. Les Warriors étaient déjà bons à cette époque, c’était une équipe qui tournait à 50 victoires (51-31 la saison avant qu’il n’arrive, ndlr), ils avaient tous ces jeunes talents. Honnêtement, si j’avais pris un autre poste, je me serais retrouvé dans une spirale infernale et j’aurais disparu la ligue au cours des deux années suivantes, c’est certain.

Étant donné le bordel qu’étaient alors les Knicks, on veut bien le croire… Mais comme l’histoire l’a montré, il s’est à la place mué en coach à succès, permettant à Stephen Curry de prendre son envol et de révolutionner le basket-ball à coup de tirs à trois points. Les quatre titres glanés depuis le début de son mandat montrent bien que l’ancien shooteur a eu un impact décisif depuis le banc de touche.

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Steve Kerr en est persuadé, sa carrière en tant qu’entraîneur n’aurait pas fait long feu s’il n’avait pas pu la démarrer du côté de Golden State. Comme quoi une dynastie peut tenir à peu de choses car si la franchise a connu autant de succès au cours des dernières années, c’est également grâce à lui.

Déclarations Golden State Warriors NBA 24/24

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