Les surnoms en NBA, c’est une grande tradition. Si la plupart sont excellents et marquent positivement l’esprit des fans, comme « Chef » ou « King » par exemple, d’autres sont bien moins glorieux. Un All-Star vient de sérieusement pester contre le surnom trouvé par sa franchise pour le définir.
À quoi reconnait-on un grand joueur de basket, une légende qui a marqué l’histoire de ce sport et de la ligue ? À la qualité de son surnom, entre autres. En effet, plus un surnom est gravé dans le temps, plus la personne désignée par celui-ci est importante. L’exemple le plus marquant est évidemment celui de « Magic » Johnson, dont la plupart des fans ont oublié que le vrai prénom est « Earvin »…
Et si le basket évolue au fil des années, cette tendance reste et restera sans doute toujours en NBA. Aujourd’hui par exemple, il suffit de dire « Chef », « King » ou « Freak » pour que tous les passionnés et même certains autres reconnaissent la star évoquée. Malheureusement, tout le monde n’a pas la chance d’avoir un sobriquet aussi classe.
Karl-Anthony Towns peste contre son surnom !
Dans le Minnesota par exemple, Karl-Anthony Towns, aussi connu sous le nom de KAT, est poursuivi depuis quelques années par un terme des plus humiliants… Un soir de victoire, le CM de la franchise a voulu surfer sur la tendance musicale du moment, sans connaitre la signification du titre à la mode. Depuis, le pivot All-Star se fait appeler « Grosse Ch*tte », ce qu’il regrette évidemment. Il s’est confié dans le podcast de Paul George :
KAT : Joker… C’est un tellement bon surnom. Lui les gens l’appellent « Joker » et moi j’ai droit à « KAT ». Tout le monde trouve ça drôle hein ?! J’ai ce surnom depuis le 15 novembre 1995 à l’hôpital quand je suis sorti du ventre de ma mère. Elle ne se doutait pas que ça allait me suivre toute ma vie. J’ai juste assumé à l’université parce que je jouais pour les Wildcats donc ça allait bien.
Puis après je suis arrivé dans le Minnesota et ils m’ont surnommé « Grosse Ch*tte » c’est quoi ce bordel ?! Et vous n’avez pas intérêt à me dire que vous aimez ça !
Paul George : J’aime ce surnom personnellement on devrait le changer officiellement. Le duel entre le « Joker » et la « Grosse Ch*tte », c’est sacrément stylé !
Lorsque la rappeuse Coi Leray est arrivée sur le devant de la scène, elle s’est réellement faite connaitre avec le titre « Big Purr », ou « Grosse Ch*tte » en français. Le problème, c’est que le CM des Timberwolves pensait que la chanson parlait de l’animal, et il a profité d’une grosse performance du pivot pour le surnommer ainsi, à son plus grand regret. Et après cette intervention de Paul George, le sobriquet pourrait bien rester !
Karl-Anthony Towns est clairement le visage des Timberwolves, et pourtant, il n’a pas été gâté par la franchise avec ce surnom assez ridicule. Reste à savoir si cette plainte sera efficace, ou si elle aura l’effet inverse.