Loin de la carrière qu’il aurait souhaité et que l’on aurait espérée pour lui, Derrick Rose pourra éternellement blâmer les fameuses blessures qui ont brisé ses rêves d’atteindre les sommets. Ces dernières auraient-elles pu être évitées ? Impossible de le savoir, mais un ancien joueur des Pistons en est convaincu…
27 petits matchs joués pour 12 minutes de moyenne, aucun temps de jeu en playoffs : lentement mais sûrement, la carrière de Derrick Rose se dirige vers son crépuscule. Une situation avec laquelle le meneur est en paix, lui qui passera malgré tout une bonne partie de ses vieux jours à se demander ce qu’il aurait pu advenir sans les terribles blessures.
Le « poison » de D-Rose, un facteur dans ses blessures ?
Si l’usage est d’attribuer les pépins physiques de « Pooh » à la malchance et à son style de jeu explosif, l’ancien joueur des Pistons John Salley n’est pas tout à fait d’accord. Tout récemment de passage au micro de VladTV, le quadruple champion NBA a pointé du doigt la nutrition de Rose.
A 19 ans, Derrick Rose mangeait des McDo, des Burger King et des Skittles…
Effectivement, D-Rose n’a jamais caché que son régime alimentaire n’était pas forcément le plus optimal pour un sportif de haut niveau. L’ex-Bull aimait d’ailleurs tellement les confiseries qu’il s’était fait photographier à côté d’une machine de sa marque préférée :
Derrick rose gotta be sick about skittles pic.twitter.com/DcLUYIW4TG
— Antisocialmedia (@TLOP312) July 28, 2022
Derrick Rose était fou furieux des Skittles
Dans une interview accordée à ESPN en 2010, celui qui s’apprêtait à devenir MVP de la saison suivante reconnaissait une quasi-addiction au sucre :
C’est mon poison. Tout le monde a son poison, et moi le mien c’est le sucre. Parfois je pars dans ces espèces de périodes où je mange des tonnes de bonbons. Je peux ne pas en manger pendant deux semaines, mais le premier que je mange après ça, je peux en encaisser 800 ou 900 grammes. Je dis ça sérieusement, 900 grammes.
Malheureusement, il est prouvé scientifiquement que le sucre consommé en quantité excessive endommage les muscles. Alors hasard ou non, difficile de ne pas avoir un goût amer en bouche…
La carrière de Derrick Rose aurait-elle été différente avec une hygiène de vie mieux maîtrisée, notamment au niveau de l’alimentation ? Nul ne le saura jamais, même si John Salley semble en être convaincu. Ce qui est bien certain, en revanche, c’est que l’ancien héros de Chicago demeure l’un des plus gros « what if ? » de l’histoire…