Excellent lors du Game 3 remporté face aux Warriors, Anthony Davis reste peut-être le joueur le plus décisif des Lakers dans la course au titre. Mais d’après un analyste réputé, l’intérieur serait doté d’un défaut assez embêtant qui l’empêcherait de se donner à fond… et on ne parle pas des blessures.
25 points, 13 rebonds et 4 contres, voilà la fiche statistique d’Anthony Davis lors de la troisième manche face aux Warriors. Une excellente copie en somme qui a d’ailleurs beaucoup aidé les Pourpres et Ors à dominer le champion en titre (127-97). Los Angeles mène désormais 2-1 dans cette série du second tour avant un Game 4 à domicile qui s’annonce décisif.
Trop fort, trop grand et trop mobile pour la raquette des Dubs, The Brow est l’arme parfaite afin de venir à bout de Stephen Curry & co. Tout comme lors du sacre de 2020, le big man pourrait bien être celui qui décidera de l’issue de la saison des Pourpres et Ors, que ce soit en bien ou en mal. C’est d’autant plus probable qu’il se montre irrégulier sur ces playoffs et que lorsqu’il joue mal, son équipe perd, tout simplement.
Anthony Davis pas assez passionné par le basket-ball ?
Catastrophique au Game 2, AD s’est rattrapé lors du match suivant mais il faut désormais enchaîner les bonnes performances et ne plus connaître de trous d’air. Est-ce qu’il peut y arriver, lui qui a déjà du mal à rester sur deux jambes ? D’après l’analyste Colin Cowherd, c’est tout bonnement impossible. La raison à ça ne serait d’ailleurs pas tant physique que mentale selon lui, ce qui aggrave d’autant plus le problème.
"Is he physically capable of being the man every night? He's not."
— Herd w/Colin Cowherd (@TheHerd) May 5, 2023
— @ColinCowherd on Game 2 performance from Anthony Davis pic.twitter.com/SQmamIjrhY
Est-il physiquement capable d’être l’homme de la situation tous les soirs ? Il ne l’est pas. C’est sa 11e année dans la ligue. Il y a des choses que vous pouvez faire pour modifier ou améliorer un quarterback, mais vous ne pouvez pas le rendre plus grand, il y a des plafonds. Et je pense qu’il y a un plafond de passion et un plafond d’intensité pour la personnalité et le corps d’AD. Il ne va pas jouer 70 matchs, il ne va pas jouer 65 matchs, il ne va pas jouer 20 grands matchs de playoffs d’affilée. Ce n’est pas ce qu’il est.
Ces propos sont d’autant plus fracassants depuis les aveux choc de Pat Beverley sur la passion des joueurs en NBA, lui qui est accessoirement l’ex-coéquipier de Davis. Peut-être pas un hasard… Ce qui est certain, c’est que Californiens ont besoin de lui au top afin d’espérer quelque chose. Reste à savoir si la suite de la post-season le verra maintenir une bonne forme ou s’il va à nouveau faire le yoyo.
Anthony Davis n’aurait pas cette force mentale que peut avoir son coéquipier LeBron James par exemple, qui lui permettrait d’enchaîner les grosses prestations en fin de saison. Chacun se fera son avis sur l’analyse de Colin Cowherd, mais ça n’en reste pas moins un terrible point faible pour une superstar.