puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Pour monter une équipe capable de jouer le titre, il faut un effectif de qualité mais aussi des dirigeants capables de faire les bons choix. Un Hall of Famer a d’ailleurs réussi à devenir l’un des meilleurs de la ligue dans ce domaine, comme l’a noté l’ex-Laker James Worthy avec admiration.
Près de 50 ans après qu’il ait raccroché les sneakers, Jerry West reste une figure emblématique de la NBA. Si c’est sa silhouette qui est visible sur le logo de la grande ligue, ce n’est pas pour rien ! Légende vivante des Lakers, le guard a été le premier MVP des Finales de l’histoire (dans une défaite, un exploit unique) et compte encore maintenant parmi les plus gros snipers all-time alors qu’il n’avait pas de ligne à trois points.
Mais Mr. Clutch n’a pas simplement été un joueur incroyable, il reste également parmi les meilleurs membres de front office jamais vus. La preuve, il a été Dirigeant de l’Année à deux reprises, en 1996 avec LA puis en 2004 à Memphis. Plus tard, il sera aussi consultant d’une équipe des Warriors qui construira une véritable dynastie avec Stephen Curry à la baguette, entre 2011 et 2017.
Jerry West, légende des parquets puis des coulisses de la NBA
Mais c’est surtout dans la Cité des Anges que West a brillé par son analyse, lui qui a su faire venir Kobe Bryant et Shaquille O’Neal en même temps en 1996. Près d’une quinzaine d’années plus tôt, il avait frappé un autre grand coup à la draft 1982, prenant James Worthy avec le first pick alors que Dominique Wilkins était disponible. 40 ans plus tard, Big game James reste en admiration devant ce pari :
Jerry West peut faire au téléphone en 10 minutes ce que la plupart des GM mettent 3 ou 4 mois à faire. Il a la capacité de voir des choses que les autres ne peuvent pas voir. Il voit les pièces manquantes. La plupart des gens seraient allés chercher Dominique Wilkins juste pour avoir une chance. Mais il a vu que ce n’était pas ce dont les Lakers avaient besoin. Ils avaient besoin de quelqu’un qui pouvait s’intégrer, qui avait une bonne attitude, qui se montrait à la hauteur, ce qui ne veut pas dire que Dominique n’ait pas eu tout ça.
West n’a jamais été critiqué pour ce choix osé, Worthy devenant le partenaire parfait pour Magic Johnson et Kareem Abdul-Jabbar et même MVP des Finales en 1988. Fin connaisseur de la balle orange, le Hall of Famer a tout de suite vu que l’alchimie serait présente entre les trois hommes et il faut saluer ça. Alors que le talent est parfois privilégié au fit dans l’équipe, lui a su trouver le parfait équilibre entre les deux :
Il comprend ce qui fait fonctionner le moteur de l’équipe. Il faut une bonne batterie, une bonne bougie, un bon carburateur, une bonne huile, tout ça. On ne peut pas juste avoir une bonne batterie, tout doit être parfait, et tout doit s’imbriquer. C’est ce qu’il sait faire ; je n’ai vu aucun autre GM qui ait cette capacité. Il a mis en place toute cette organisation.
Déjà l’un des meilleurs joueurs de son époque, Jerry west s’est également reconverti en dirigeant avisé une fois les sneakers raccrochés. Pas seulement aux Lakers d’ailleurs, mais aussi aux Grizzlies, preuve que l’ancien guard savait briller partout.
