NBA – Jordan : « Il a dit ça sur moi ? C’est des conneries, il n’a qu’à… »

La légende NBA des Chicago Bulls, Michael Jordan
ESPN (DR)

Star d’un véritable one-man show chez les Bulls sur son début de carrière, Michael Jordan a dû apprendre à se tourner davantage vers ses coéquipiers pour remporter des titres. Ce, non sans quelques périodes de grosses tensions et désaccord en interne.

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Au sortir de North Carolina, ses talents offensifs ne faisaient pas l’ombre d’un doute. À ce titre, pas étonnant que les Bulls aient immédiatement filé la gonfle à Michael Jordan suite à son arrivée en NBA. Rapidement responsabilisé par ses coachs, le numéro 23 leur a rendu la pareille avec des saisons héroïques au niveau du scoring… mais beaucoup moins en matière de succès collectif. Une situation qui réclamait donc du changement.

Qu’à cela ne tienne, Phil Jackson est venu chambouler le système de Chicago lors de sa nomination à la tête du banc de l’équipe. Finis, les vains exploits individuels de MJ. La célèbre attaque en triangle prônée par l’entraineur novice a en effet demandé une grosse adaptation de la part de His Airness, qui en a récolté les fruits par la suite avec plusieurs bagues. Un processus qui ne s’est cependant pas révélé tout rose.

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La violente punchline de Michael Jordan sur Bill Cartwright

Au sortir du premier sacre de champion de Jordan, le journaliste Sam Smith publie un livre polémique intitulé « The Jordan Rules ». Dans ce dernier, il y raconte l’aspect tyrannique du leadership de Mike, mais également ses difficultés d’adaptation à l’attaque en triangle. Un récit appuyé par le témoignage incendiaire du pivot des Bulls Bill Cartwright, auquel MJ a réagi de façon cinglante dans les colonnes de Playboy :



Sam Smith affirme que Cartwright a dit que je m’étais plaint de ne plus scorer 50 points par match et que tout le monde puisse en mettre 20. C’est des conneries. Toute la stratégie offensive est faite pour que Cartwright mette autant de points que possible. Il n’a qu’à apprendre à scorer, c’est son problème. Tout ce que je peux faire, c’est lui donner le ballon. Je ne peux pas faire le reste à sa place.

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Ambiance entre coéquipiers. Mais malgré ce règlement de comptes public, paru dans les kiosques en mai 1992, Jordan, Cartwright et compagnie ont su réaliser le doublé, puis un premier Three Peat un an plus tard. Ce, notamment grâce à l’attaque en triangle et à l’altruisme de Mike, symboliquement illustrée par le mythique shoot inscrit par John Paxson lors du Game 6 des Finales face aux Suns :

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Accusé de ne pas avoir apprécié sa relative perte d’influence dans l’attaque des Bulls, Michael Jordan a répliqué aussi sec à son coéquipier Bill Cartwright. His Airness ne passait décidément pas par quatre chemins pour mener ses troupes !

Déclarations Michael Jordan NBA 24/24

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