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Personnage parmi les plus singuliers et mémorable de l’histoire de la ligue, Dennis Rodman n’a pas forcément laissé une image resplendissante chez ses anciens pairs. La preuve, avec le discours incendiaire d’un ancien gros nom des Bulls !
Il arrive que certains joueurs affichent une grosse affection pour la vie nocturne, quitte à plomber leur équipe. Il arrive également que d’autres arborent un look vestimentaire ou capillaire déjanté. Et pourtant, aucun ne s’approche de l’excentricité de Dennis Rodman. Énergumène à part entière dans l’histoire de la NBA, l’ex-intérieur a laissé une trace indélébile dans l’esprit de ses contemporains. Et pas forcément une belle.
Comment Oakley a failli en venir aux mains avec Rodman
Grand artisan du second Three-Peat des Bulls, Rodman a éclaboussé les parquets de son talent, et continue de faire l’objet d’hommages appuyés, à l’instar de celui de Phil Jackson. Dans le même temps, il voit aussi quelques anecdotes moins flatteuses le concernant pulluler dans les médias. Celle livrée par Charles Oakley dans les colonnes de GQ résume notamment l’attitude controversée que pouvait parfois avoir The Worm :
On s’est croisé dans un restaurant un après-midi, et il m’a demandé, « Qu’est-ce que tu fais ce soir ? » Je lui ai répondu, « Je vais à mon steakhouse vers 19h-19h30. » Entretemps, je fais 2-3 bricoles, et d’un seul coup, mon manager m’appelle. Il m’a dit, « Oak’, devine ce qui se passe ? Dennis se balade dans le steakhouse et se sert dans l’assiette des gens. » Je lui ai dit, « J’arrive tout de suite. »
En arrivant là-bas, j’ai regardé par la fenêtre, et je l’ai vu faire. Wow, mon agent avait raison. J’ai foncé vers lui, je l’ai chopé par le colback et je lui ai demandé, « Qu’est-ce que tu fous ?! » Il m’a répondu, « Je m’amuse ! » Je lui ai dit, « Tu ne peux pas t’amuser comme ça dans mon établissement. » Je l’ai attrapé, je l’ai trainé jusqu’à la porte et je l’ai balancé en lui disant, « Ne t’approche plus jamais de moi. »
Adversaire de Rodman à plusieurs reprises sur les parquets, Oakley s’entendait plutôt bien avec lui jusqu’à cet incident, qui a forcément entaché la réputation de son restaurant. Il s’avère d’ailleurs que les deux légendes ont longtemps entretenu une certaine rivalité suite à cela. Celle-ci n’aurait cependant plus lieu d’être selon l’ancien Knick, qui ne dresse pas pour autant un glorieux portrait de son congénère :
Non, on n’est plus en froid ! Quand il me voit, il part dans l’autre sens. Vous avez vu la scène dans « Bronx Tale » où le gars doit à un autre de l’argent ? À chaque fois qu’il le voit, il lui dit, « Je vais te payer », et il court dans l’autre direction. C’est ce que fait Dennis. Je l’ai revu une ou deux fois, mais il m’a évité. Dennis est soft. Il était un bon rebondeur, mais il était soft. Quand vous avez besoin d’autant d’attention et que vous devez faire tout ça, quelque chose ne va pas chez vous.
À l’inverse de certaines icônes des années ’90, Charles Oakley ne garde pas une très bonne image de Dennis Rodman. Il faut dire que le comportement de « The Menace » dans son restaurant ne l’a pas encouragé à le maintenir dans ses bonnes grâces !
