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Dans une ère où les attaques n’étaient paradoxalement pas les plus prolifiques, les années 2000 ont été marquées par de redoutables scoreurs. Ni LeBron James, ni Kobe Bryant, ni Tracy McGrady ne faisaient toutefois plus trembler Paul Pierce que l’un d’eux !
À l’époque, prendre plus de 25 tirs par match s’apparentait presque à la norme pour les principales figures de la ligue. Dans le sillage de Michael Jordan, les scoreurs compulsifs ont rempli les rangs de la NBA durant les années 2000. Les défenses avaient dès lors fort à faire de façon quasi-quotidienne, et pouvaient redouter de nombreuses menaces adverses. L’une d’elles a néanmoins plus marqué certains joueurs que les autres.
La star qui inquiétait plus que LeBron, Kobe et T-Mac
Arrivé dans la ligue à la fin des années ’90, Paul Pierce y a hérité de son statut de star dans la décennie suivante. Il représentait alors un certain danger pour les équipes qu’il affrontait, mais devait aussi se méfier de quelques uns de ses adversaires directs. Il a d’ailleurs profité de son passage dans l’émission I Am Athlete pour révéler son plus grand cauchemar, dont l’identité risque d’en surprendre plus d’un :
Le gars sous-coté contre qui je n’aimais pas jouer ? Melo ! Je préférais défendre sur LeBron, Kobe ou T-Mac plutôt que sur Melo. Il me faisait mal à la poitrine. C’était un bulldog. Il était tout le temps physique. Il faisait ses post-up et te mettait des coups d’épaule dans le torse. Après le match, t’avais mal. Contrairement à d’autres, il te faisait ressentir ses 30 points. Tu savais que t’allais avoir mal.
Déjà redoutable durant ses huit saisons passées à Denver, Carmelo Anthony a par la suite poursuivi son entreprise de démolition du côté de New York. S’il a donc marqué l’esprit et le corps de Pierce, d’autres conservent un souvenir tout aussi douloureux de leurs duels face à lui. C’est notamment le cas de Paul George, qui s’est même fendu dans son podcast d’une anecdote des plus révélatrices concernant Melo :
La première fois que j’ai dû défendre sur lui, c’est Danny (Granger) qui était censé être à ma place. On reçoit un coup de fil avant le match, comme quoi Danny aurait glissé dans sa douche, se serait fait une entorse de la cheville, et qu’il serait indisponible pour la rencontre. J’adore Danny, c’est mon gars, mais tout le monde se moquait de lui, en mode « Oh, t’as la ‘Melo-patite’ aujourd’hui, hein ? »
On m’a appelé 30 minutes avant le match pour me dire que je défendais sur Melo, alors que je jouais aux jeux vidéo. J’étais pas prêt. Il en a planté 40. Il mettait tout.
Quelque peu romancé, ce récit témoigne en tout cas de la crainte que pouvait faire régner l’ancienne star des Nuggets et des Knicks à sa grande époque !
Dans un environnement où les scoreurs de métier ne manquaient clairement pas, Carmelo Anthony représentait visiblement l’une des menaces les plus redoutées de la ligue. Les discours de Paul Pierce et Paul George à son égard suffisent pour le réaliser !
