Réputé comme l’un des joueurs les plus fêtards de l’histoire de la ligue, Dennis Rodman n’a pourtant pas toujours mené un tel train de vie. Car quand ses pairs profitaient du All-Star Weekend pour s’éclater, The Worm s’adonnait à une occupation plus folklorique !
Durant ses 76 ans d’existence, elle a vu défiler bon nombres d’énergumènes à l’hygiène de vie peu recommandable. Aussi bien à ses débuts que de nos jours, la NBA a toujours abrité des joueurs coutumiers des sorties nocturnes et des excès qui les accompagnent. Or, aucun n’a plus incarné cette réputation que Dennis Rodman. Il faut dire que ce dernier possédait quelques prédispositions non-négligeables.
Drafté la même année que l’illustre intérieur par les Pistons, John Salley se souvient ainsi dans le podcast Getcha Popcorn Ready de l’aspect singulier que revêtait déjà son jeune coéquipier :
Je vais vous dire à quel point ce type est phénoménal. Il a appris à jouer de la batterie en autodidacte. Il a aussi appris à jouer de la guitare en autodidacte. Mais surtout : Dennis ne dormait jamais.
L’improbable passe-temps de Dennis Rodman en plein ASG
Avant de devenir le phénomène de foire qui fascinait la ligue et ses observateurs durant ses dernières années de carrière, Rodman se révélait beaucoup plus calme et posé. Toutefois, comme l’affirme Salley, il lui arrivait de se plaindre de fatigue, notamment suite au All-Star Weekend. N’allez cependant pas croire que cela était dû à des écarts ou autres beuveries. Les raisons qu’il invoquait s’avéraient en effet plus… originales :
John Salley : Sur notre première saison ensemble à Detroit, je me souviens que j’avais hâte de pouvoir rentrer à Atlanta pendant le All-Star Weekend, parce que ça allait être trois jours de débauche. Je n’ai jamais bu ni fumé, mais j’aime m’amuser. Je rentre d’Atlanta claqué, Dennis rentrait de Dallas, et je lui dis, « On est allé au strip-club, on a fait ci, on a fait ça… » Et Dennis me répond qu’il est exténué lui aussi.
« Toi aussi t’as passé un week-end chargé ? » Il me sort, « Ouais mec, j’ai dû castrer 300 veaux. » Quoi ? Qu’est-ce que tu veux dire ? « Tu sais, je les attrape, je les plaque, ils coupent leurs testicules, ils mettent de l’alcool dessus, je les tiens pendant quelques secondes et je les laisse s’échapper. » Pendant qu’on faisait tous la fête en plein All-Star Weekend, lui castrait des veaux !
Une anecdote absolument dingue, encore plus en connaissant la trajectoire suivie par Rodman sur la suite de sa carrière. Durant son passage chez les Bulls, The Worm n’attendait en effet même plus les périodes de break de la saison pour sortir et profiter de la nuit. Sa folle virée à Las Vegas en pleines Finales 1997 n’avait au bout du compte plus rien à voir avec son week-end de castration animalière intensive !
Avant d’enchainer les nuit blanches et de devenir accro à la fête, Dennis Rodman préférait occuper son temps libre… en castrant de jeunes boeufs. À se demander combien de vies différentes a-t-il pu mener depuis son arrivée dans la ligue !