UFC – Kamaru Usman choque tout le monde : « Si je n’étais pas combattant pro, je serais un… »

Même si les deux défaites face à Leon Edwards font forcément tâche sur son CV, Kamaru Usman restera quoiqu’il arrive comme l’un des noms marquants de l’époque moderne du MMA. Pourtant, s’il n’était pas devenu combattant professionnel, le « Nigerian Nightmare«  aurait suivi une toute autre vie. Et ça, personne ne l’avait vu venir !

Son grand ami Francis Ngannou a été le premier à le rappeler : les défaites récentes de Kamaru Usman, et plus globalement son possible déclin, ne changent rien à sa légende. Roi de la division welterweight entre 2019 et 2022, l’Américano-Nigérian en a assez fait pour être respecté par l’énorme majorité de ses pairs, et à juste titre.

L’autre carrière totalement improbable dont rêvait Kamaru Usman

Mais si Usman ne s’était pas lancé corps et âme dans les sports de combat, qu’aurait-il fait ? Cette question se pose pour de nombreux combattants, dont certains sont issus de vies tourmentées, parfois dans la violence et la criminalité. De son côté, le « Nigerian Nightmare » a fait une révélation totalement inattendue au micro de Sports Illustrated :

C’est une question facile. Si je n’étais pas un combattant UFC, je serais un conseiller conjugal. Je suis très passionné par ce sujet. Il n’y a aucun doute pour moi sur le fait que c’est ce que je ferais.

Un mariage sain est tellement important. C’est aussi important pour les enfants et leur développement, d’avoir une fondation à travers un mariage solide des parents.

Bien loin des octogones et de la violence, Kamaru Usman, qui est d’ailleurs père d’une fille née en 2014, se serait vu dans un cabinet cosy, en train de conseiller des couples en recherche de stabilité ou d’évolution positive dans leur mariage. Un parcours professionnel rêvé totalement improbable, et pourtant tout à fait respectable, et assumé par le principal intéressé.

Chez les autres combattants interrogés par Sports Illustrated sur ce sujet, les réponses sont nettement moins fantaisistes. Leon Edwards, par exemple, reconnait sans mal que le MMA l’a extirpé de la vie de gangs et de violence qu’il menait dans sa jeunesse. « Je serais resté dans ce milieu sans le MMA », confesse-t-il, lucide.

De son côté, Justin Gaethje est persuadé qu’il aurait travaillé dans les mines de cuivre de l’Arizona, où il est né. Sa famille a en effet travaillé dans ce milieu pendant de longues générations, et, comme son frère, « The Highlight » se serait bien vu perpétuer la tradition si le MMA ne s’était pas trouvé sur son chemin.

Tous les combattants qui nous font aujourd’hui rêver avaient parfois bien d’autres projets en tête, mais le MMA a tout emporté sur leur passage. La bonne nouvelle, c’est que rien n’empêche Kamaru Usman de se reconvertir dans le conseil conjugal à l’issue de sa carrière. Au moins, la reconversion est toute tracée !