Battu à plate couture par Jon Jones en main-event de l’UFC 285 il y a un peu moins d’un mois, Ciryl Gane n’a même pas eu le temps de comprendre ce qui lui arrivait. Assis dans la cage après sa déroute, le « Bon Gamin » a résumé la situation auprès de Fernand Lopez venu le consoler. Des propos que RMC Sport a réussi à capter.
C’est proche, mais déjà si loin. Le 5 mars dernier, Ciryl Gane voyait le combat le plus important de sa carrière tourner au cauchemar total, avec une humiliante défaite face à Jon Jones. Depuis, le Français a absorbé l’onde de choc et les nombreuses critiques pour se remettre à l’endroit. Il a notamment pris une grande décision, qui a ravi les fans.
Malgré tout, ce combat fatidique restera longtemps dans la mémoire de Gane, qui ne pensait probablement pas pouvoir subir une pareille déroute. Trop rapidement entraîné par « Bones » dans une lutte au sol, le natif de La-Roche-sur-Yon n’a pu qu’abandonner avant que ses cervicales soient broyées. Une erreur qu’il ne se pardonne visiblement pas.
Le constat implacable de Ciryl Gane quelques secondes après l’échec
Dans le documentaire long format de RMC Sport consacré à ce combat, on découvre pour la première fois la réaction du clan du Français au moment de la défaite, et notamment celle de Fernand Lopez. Ce dernier vient ensuite consoler son poulain dans la cage, qui lui prononce deux mots lourds de sens…
Caméra Isolé du corner de Ciryl Gane après sa défaite contre Jon Jones 🎥pic.twitter.com/umS9t5fTpm
— ARENA (@MMArena_) March 28, 2023
Ciryl Gane, à Fernand Lopez venu le consoler : « J’ai déconné… J’ai déconné »
Une « déconnade » qui a coûté très cher, mais qui pourra être formatrice si Gane arrive à rebondir de cet échec, ce qu’on lui souhaite très fort. En attendant, n’hésitez pas à vous régaler du documentaire de RMC Sport, toujours aux petits oignons :
Ciryl Gane a vite compris qu’il s’était fait piéger de manière inacceptable à un tel niveau, et il ne l’a pas nié auprès de son coach quelques secondes après les faits. Il s’agit désormais de tourner cette douloureuse page, en espérant repartir de plus belle dès l’automne. Et le « Bon Gamin » en est parfaitement capable.