Avoir une bonne image est devenu important au sein de la ligue, mais quelques joueurs apprécient encore d’être considérés comme des durs à cuire qui ne reculent devant rien. C’est notamment le cas d’un candidat au MVP qui a même expliqué que ça l’aiderait à la fin de sa carrière !
Certains anciens joueurs s’en plaignent régulièrement, la génération actuelle n’aurait plus cette dureté qui avait été la marque de fabrique des années 90. On assiste désormais à une ère de superteams où les athlètes préfèrent s’associer plutôt que de s’affronter. Résultat, une grande partie de la compétitivité des stars aurait disparu, tout comme l’intesité sur les parquets.
Un avis qui peut cependant être débattu, car si on ne parle évidemment pas d’une ambiance comme chez les Bad Boys de Detroit, certains joueurs cultivent toujours une certaine réputation sur les terrains. On pense à des noms comme ceux de Patrick Beverley, Draymond Green ou encore Marcus Smart, aboyeurs invétérés qui n’hésitent pas à jouer des coudes face aux adversaires. Mais on en trouve aussi chez les candidats au MVP.
Joel Embiid se plaît dans le rôle de bad guy
En pleine bataille avec Giannis Antetokounmpo et Nikola Jokic pour le trophée de meilleur joueur, Joel Embiid affirme ainsi qu’il est un bad guy en bonne et due forme. interrogé par The Athletic, le pivot des Sixers a même expliqué que ça lui convenait parfaitement car de cette manière, il pourrait laisser une empreinte indélébile dans l’imaginaire collectif de la balle orange :
Je crois vraiment que je ne suis pas apprécié. Et ça ne me dérange pas, c’est très bien comme ça. Je serai le mauvais gars, le méchant. J’aime bien être le trou du cul de toute façon. J’aime être l’outsider. Alors ça me va parfaitement. Ce que je veux, c’est que lorsque je quitterai le basket-ball, je veillerai à ce que les gens me considèrent comme tel.
C’est difficile d’être le plus grand joueur de tous les temps parce qu’il faut gagner plusieurs titres et que tout le monde n’a pas la chance de le faire parce qu’une seule équipe peut gagner et qu’il faut avoir les bons éléments autour de soi… mais quand je quitterai le sport, je veux m’assurer qu’ils diront : « C’est une bonne chose : Personne ne l’arrêtait, ni offensivement ni défensivement, et c’était un monstre.
Ce n’est pas faux, The Process compte pas mal de détracteurs à travers la ligue et les observateurs. preuve en étant, il a échoué à deux reprises aux portes du MVP en 2021 et 2022, terminant derrière Jokic. Auteur de 33 points de moyenne avec Philadelphie cette saison, il n’est pas non plus garanti d’être récompensé cette fois-ci. Partiellement aussi parce qu’il a tendance à beaucoup parler, ce qui n’est pas du goût de tous.
Joel Embiid pense ne pas être très aimé sur les parquets, mais il s’en fiche complètement. Au contraire, ça ne fait que le motiver davantage alors qu’il détruit méthodiquement les équipes adverses, soir après soir. reste à le faire en playoffs et aller plus loin qu’une demi-finale de conférence.