Si les blessures ont gâché sa carrière au point d’en faire un des plus gros « what if » de l’histoire, Derrick Rose a connu un prime aussi court que haletant. Véritable terreur des adversaires au début des années 2010, Pooh était si fort que certains adversaires, dont des top players, avaient recours à une technique peu honorable…
Ceux qui ont vécu son prime s’en souviennent. Avant que les pépins physiques ne bousillent ce qui aurait dû être une carrière de Hall of Famer, Derrick Rose roulait sans partage sur la NBA du côté de Chicago, s’octroyant un titre de MVP qui ne souffrait d’aucune contestation. Au-delà des stats, pas forcément impressionnantes dans une époque différente, l’impression visuelle laissée par Pooh était démentielle.
Entre ses qualités athlétiques hors pair, ses dribbles vifs comme l’éclair et sa capacité à trouver ses coéquipiers quand la défense se resserrait, le meneur des Bulls a en a fait voir de toutes les couleurs à une litanie de joueurs extérieurs.
Des joueurs prêts à simuler blessures et maladies pour éviter D-Rose
Au cours d’une discussion dans le podcast « No Chill » animé par Gilbert Arenas, l’ancien des Bulls John Lucas III a carrément affirmé que des joueurs pétrifiés d’affronter Pooh, et non des moindres, s’inventaient des blessures ou des maladies pour ne pas avoir à défendre sur la star des Bulls ! Voici ses propos :
« J’ai vu des gars simuler des blessures ouais, et c’est certains des joueurs préférés des fans. Quand D-Rose était le MVP, quand D-Rose était D-Rose, j’ai vu des gars attraper la ‘grippe Derrick Rose‘. C’était un vrai truc, et on en rigolait entre nous ».
Des propos dingues, qui sont d’autant plus crédibles qu’ils sont corroborés par un autre joueur de Chicago à l’époque en la personne de CJ Watson :
« C’est vrai, oui. Quand j’ai signé à Chicago, je n’avais jamais vu des joueurs fuir d’autres joueurs, ou tout faire pour éviter de les défendre. Mais là des mecs se sont mis a dire qu’ils avaient la grippe ou qu’ils étaient blessés pour ne pas jouer contre D-Rose. C’est arrivé. Il était bien trop fort cette année-là ».
Si l’anecdote prête à sourire, elle a forcément aussi un goût amer pour les fans… On ne peut en effet qu’imaginer la carrière qu’aurait eue la star des Bulls si son corps l’avait laissé tranquille. Malheureusement, il n’en fut rien. Foutu karma.