Patron sur les terrains, où il a dominé les années 1980 aux côtés de son rival devenu ami Magic Johnson, Larry Bird était également un véritable dur à cuire hors des parquets. Sa légendaire consommation d’alcool n’avait d’égal que son tout aussi légendaire goût pour les blagues pince-sans-rire, alors quand ces deux volets sont réunis, c’est une anecdote légendaire qui attend…
Larry Bird le joueur était grandiose, chacun le sait. Trois de titres de champion, autant de titres de MVP consécutifs, et d’innombrables autres accolades : autant dire que « Larry Legend » n’a pas volé la place de top 10 all-time dont il est affublé par de nombreux fans et observateurs. Mais à la différence de certains joueurs, les histoires légendaires qui l’entourent ne s’arrêtent pas au parquet…
L’anecdote savoureuse d’un joueur alcoolisé à la merci de Larry Bird
Déjà connu pour son trash-talking incroyable (régalez-vous ici, vous ne le regretterez pas), Bird était aussi de ces joueurs « à l’ancienne », capables de se battre dans un bar et d’enchaîner les verres comme si de rien n’était. D’ailleurs, Charles Barkley, autre référence de l’époque en la matière, avait regretté à tout jamais d’avoir voulu suivre la consommation d’alcool du Celtic lors d’une session à Barcelone durant les JO…
Cette fois-ci, c’est Cedric Maxwell qui a livré une histoire savoureuse sur le sujet. La scène se déroule dans la première moitié des années 1980, lors d’une vadrouille en soirée avec Maxwell lui-même, Bird, et son acolyte Kevin McHale. La suite, c’est le MVP des Finales 1981 qui la raconte le mieux :
Larry, Kevin et moi étions sortis une fois. Et j’essayais de suivre Larry à la boisson, alors que c’est un buveur comme j’en ai rarement vu.
Donc je bois, je bois, jusqu’à que je ne puisse plus boire. On est ensuite allés manger dans un restaurant, et je me souviens m’être senti mal. J’ai mis ma tête sur la table et j’ai dit : « Wow, il me faut vraiment de l’eau ». J’avais une bouteille devant moi, et j’ai pris cette grande bouchée. Le truc, c’est que Larry avait vidé de la vodka dedans avant. Il était euphorique, mort de rire.
Sans aucune pitié face à la détresse du pauvre Maxwell, Bird s’est au contraire délecté de le voir vivre un calvaire. Parce que bien évidemment, et comme vous vous en doutez, la quantité soudaine de vodka sur un foie déjà à l’agonie n’a pas fait du bien à l’ailier, qui a confessé sans trop de surprise :
Pendant que lui a rigolé, je suis sorti dehors et j’ai commencé à nourrir les animaux, si vous voyez ce que je veux dire…
Une anecdote assez géniale sur l’une des plus grandes équipes de tous les temps, qui illustre une camaraderie fort sympathique, et un Larry Bird décidément impitoyable !
Vous êtes désormais prévenus : il faut surveiller tous les verres et les bouteilles à proximité si vous buvez un coup avec Larry Bird un jour. Car pour le pauvre Cédric Maxwell, les conséquences ont été implacables !