Auteur de l’une des carrières les plus légendaires de l’histoire de la ligue, Larry Bird aurait pourtant aimé qu’elle s’achève d’une autre manière. Ainsi, il aurait eu besoin d’une carabine pour évacuer toute sa frustration à l’issue de son dernier match en NBA !
Parfois membre du Top 5, il ne se voit quoi qu’il en soit que rarement délogé du Top 10, même aujourd’hui. Plus de 30 ans après son départ en retraite, Larry Bird conserve une très belle place dans les classements all-time des fans et des observateurs. Une longévité qu’il doit évidemment à ses incroyables exploits réalisés durant 13 saisons passées dans la ligue, qui l’ont vu dominer comme peu l’ont fait avant lui.
Figure de proue d’une redoutable équipe des Celtics dans les années ’80, le mythique ailier s’y est immédiatement imposé comme une star. Hormis une campagne 1988-89 avortée à cause d’une blessure au tendon d’Achille, il n’a ainsi pas manqué un seul All-Star Game, y compris sur ses deux années pré-retraite. Et pourtant, ces dernières n’ont rien eu d’une promenade de santé pour lui.
La première action explosive de Larry Bird à la retraite
Drafté par Boston après trois saisons passées en NCAA, Bird n’a raccroché les sneakers qu’à 35 ans, mais de manière plus contrainte qu’autre chose. En effet, son dos le faisait alors souffrir depuis deux saisons, l’obligeant à adapter son quotidien pour pouvoir tenir sa place sur le parquet. Un rituel ô combien laborieux et désagréable, que Jackie MacMullan détaille dans le documentaire Beyond The Glory :
On parle d’un joueur qui, après avoir joué, rentrait chez lui, enfilait un appareil orthopédique pour le reste de la journée, se levait le matin suivant, l’enlevait, allait s’entrainer, revenait et l’enfilait à nouveau. Voilà ce qu’il a dû faire pour terminer cette ultime saison. Quand il a pris sa retraite, il a emmené cet appareil dans les bois, a sorti un fusil, et l’a réduit en lambeaux.
Incapable d’endurer cette pénible routine plus longtemps, Larry Legend s’est donc assuré de n’en garder aucune trace matérielle. Ce, avant d’avoir recours à des opérations pour soulager cette douleur, et notamment une fusion des vertèbres. Malgré cela, il aura laissé des souvenirs indélébiles aux fans sur cette fameuse « Last Dance », à l’instar de ce triple-double… à 49 points, 14 rebonds et 12 passes face à Portland :
All-Time Triple-Doubles: #5 Larry Bird (59)/@RussWest44 (59); A look at Bird’s last triple-double (3/15/92) 49 points 14 reb. & 12 assists pic.twitter.com/SEALbNZUM0
— NBA History (@NBAHistory) January 25, 2017
Fortement handicapé par son dos sur ses deux dernières saisons NBA, Larry Bird s’est néanmoins résolu à composer avec cette gêne, tout en continuant à jouer plus de 35 minutes par match. Pas étonnant qu’il ait adopté cette réaction une fois ce calvaire fini !