UFC – « Jon Jones ? Un sale tricheur sous stéroïdes qui écrase des femmes enceintes »

Si Jon Jones a solidifié son statut de GOAT du MMA aux yeux d’un grand nombre de fans et d’observateurs avec sa victoire sur Ciryl Gane à l’UFC 285, l’Américain conserve de nombreux détracteurs parmi ses pairs. Et ce n’est pas tant ses prouesses dans l’octogone qui sont remises en cause, mais son comportement en dehors…

Déjà publiquement adoubé comme le meilleur combattant MMA de l’histoire par Dana White il y a quelques années, Jon Jones a encore un peu plus bâti sa légende en terrassant Ciryl Gane en à peine deux minutes lors de l’UFC 285. Un combat presque trop facile pour « Bones », qui sortait pourtant d’un hiatus de trois ans et qui avait choisi de passer en catégorie de poids supérieure.

En plus d’avoir balancé un nouveau taquet à Gane récemment, Jones voit sa cote de popularité grimper en flèche chez certains, fans, journalistes et combattants. Ce n’est toutefois clairement pas le cas du côté de Mark Hunt, alias « The Super Samoan ».

Jon Jones renvoyé à son passé très trouble

Sur sa page Facebook, le désormais ex-combattant UFC a vidé son sac sur Jones, en mettant notamment en exergue les soucis judiciaires de l’Américain par le passé :

Voilà votre champion UFC des poids-lourds mesdames et messieurs. Un sale tricheur sous stéroïdes qui écrase des femmes enceintes et qui s’enfuit. Un rat qui se cache sous l’octogone pendant des heures afin d’éviter un test anti-drogues.

Voilà votre champion UFC, voilà le rat que vous êtes censés célébrer, et celui que l’on promeut. Allez, levons tous notre verre à cette fédération qui n’a aucune crédibilité. Cette ceinture ne vaut rien, le champion ne vaut rien, et l’entreprise ne vaut rien. Dans n’importe quel autre sport, ce loser ne serait pas là. L’UFC fait la promotion de cette merde, et c’est pourquoi elle n’a aucune crédibilité.

Les coups sont violents, et ils ont le mérite de poser les questions qui fâchent sur la table. En effet, Jones a plusieurs fois été épinglé par le passé pour avoir raté des tests anti-drogue (UFC 182, UFC 200, UFC 214, et UFC 232). Diverses substances étaient mises en cause, dont, entre autres, des stéroïdes, anabolisants, et hormones de croissance.

Sur un volet plus personnel, Jones s’est construit un long casier judiciaire, où figure notamment une condamnation pour violences conjugales, divers comportements scandaleux envers les femmes, des arrestations au volant dans un état second, et, comme le rappelle Hunt, un incident lors duquel « Bones » a renversé une femme enceinte en voiture en 2015… avant de prendre la fuite à pied.

S’il n’est plus très loin de faire l’unanimité dans la cage, Jon Jones se traînera à tout jamais sa réputation liée à ses très nombreux écarts par le passé. Difficile d’en vouloir à Mark Hunt de rappeler ces évidences, qui, il faut le reconnaître, font clairement tâche sur le CV de « Bones »…