De passage à la TV ce lundi matin, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie, a génialement été amené par les présentateurs à répondre à Booba. En cause notamment, les dérives des influenceurs, véritable combat du rappeur depuis un bon moment. Internet n’a pas tardé s’enflammer devant ce « feat » inattendu !
Dans un contexte social actuellement très tendu en France, avec des appels à la grève nationale tous les mardi et samedi depuis plusieurs semaines, le gouvernement doit logiquement répondre présent dans les médias pour justifier ses positions. Et tout récemment, c’est surtout Bruno Le Maire qui s’est distingué à la TV.
Invité sur Franceinfo ce lundi matin, notamment pour répondre à plusieurs questions sur la réforme des retraites, le ministre de l’Economie a également enflammé internet en mentionnant Booba dans sa lutte contre les « unfluvoleurs » : comprenez par ici, selon les termes du Duc de Boulogne, les influenceurs qui n’hésitent pas à mentir et arnaquer leurs abonné(e)s. Ses propos ci-dessous.
Bruno Le Maire valide le combat de Booba
Bruno Le Maire : « Nous voulons renforcer les contrôles et nous assurer que tout simplement, le net c’est pas le Far West […] Mais il a raison Booba, il a raison de rappeler qu’il y a des dérives, qu’elles sont inacceptables, et nous y mettrons fin mais je le rappelle, c’est un dispositif pour protéger les influenceurs »
Une séquence plutôt inattendue et rapidement repartagée par Booba sur son compte Twitter, ce qui n’a pas manqué de déchainer ses propres fans. Petit florilège ci-dessous.
— Booba (@booba) March 13, 2023
Quand t’as 6M d’abonnés, que tu t’appelles Booba et que t’influences le ministre de l’économie ✊😅
— Morrison_H (@Morrison__H) March 13, 2023
Ppttdddrrr la piraterie n’est jamais finit
— 90 Minutes PRDCR (@lionni941) March 13, 2023
La piraterie a L’Elyseyyyyyyy 🤣🤣🤣🤣🙌🏿🙌🏿🙌🏿🙌🏿🏴☠️🏴☠️🏴☠️🏴☠️
— Makhy Juana 🇮🇷🇫🇷🇷🇺 (@MakhyJuanaa) March 13, 2023
Bruno Le Maire le dit lui-même, « Booba a raison ». Des propos qui ont visiblement bien fait plaisir au rappeur, et qui laissent surtout entrevoir l’espoir d’une action du gouvernement français dans la jungle de l’influence. A suivre…