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Lorsqu’il était dirigeant, Larry Bird aimait, à l’instar d’un Michael Jordan, participer aux entrainements avec ses joueurs. Et comme son rival des années 80′, Larry Legend impressionnait à chaque fois qu’il touchait la balle. Un ancien raconte la séance la plus lunaire de son passage dans l’Indiana.
Chez les plus grands joueurs de l’histoire, il y a une chose qui ne partira jamais, c’est le talent. Après avoir passé des années à faire les mêmes gestes tous les jours, après avoir pris des millions de tirs à l’entrainement ou en match, les légendes sont toujours capables de marcher sur n’importe quel joueur lambda, même des années après la retraite.
Par exemple, lors de ses premières années à Charlotte, Michael Jordan participait parfois aux entrainements avec ses joueurs, juste pour leur rappeler qui était le patron. Et même avec les remplaçants, même à plus de 45 ans, il parvenait à s’imposer tranquillement face à des talents censés être dans leur prime…
Quand Larry Bird enchainait les tirs devant les Pacers
Et MJ n’était pas le seul à s’amuser avec son équipe, Larry Bird était visiblement pareil lors de son passage dans les bureaux des Pacers. Dans un podcast, Lance Stephenson a expliqué comment la légende des Celtics avait déjà humilié toute l’équipe après un entrainement, en faisant des choses exceptionnelles l’air de rien, à la vue de tous :
On était tous réunis après un entrainement pour s’étirer, et c’est à ce moment que Larry est arrivé dans la salle, il a pris un ballon, et il a commencé à balancer des 3 points. Swish. Swish. Swish. J’étais choqué, j’ai regardé tout le monde, et j’ai demandé si j’étais le seul à voir ça, si j’étais pas en train d’halluciner. Il en a mis au moins 10 de suite.
Si ses pourcentages en carrière ne sont pas aussi flatteurs que les joueurs actuels, Larry Bird est l’un des meilleurs tireurs de tous les temps, lui qui est devenu la première grosse star à faire du 3 points une arme en NBA. Visiblement, il n’a jamais perdu son adresse, même à plus de 60 ans, et avec la pression de ses joueurs, tous réunis pour le regarder.
Et cette anecdote illustre une chose : si avoir un passé de joueur n’est pas nécessaire pour être un grand coach ou un grand dirigeant, il est sans doute plus facile de se faire entendre quand les joueurs assistent à de tels exploits de la part de la hiérarchie. Dans l’Indiana, personne ne pouvait snober ou se croire meilleur que Larry Bird, et son passage correspond à la bonne période de la franchise.
Larry Bird ne perdra jamais son talent ou son toucher, et il s’en servait pour impressionner les joueurs lorsqu’il était aux Pacers. Comment ne pas avoir envie de se dépasser quand un dirigeant enchaîne les tirs à l’entrainement devant tout le monde ?
