Aujourd’hui se tenait le procès d’une ancienne grande figure du sport en France, Pierre Ménès, consultant vedette à la belle époque Canal Football Club. Jugé pour trois affaires d’agression sexuelle, l’ancien consultant s’est défendu avec des arguments pour le moins… maladroits. Il a notamment remis la faute sur une célébration de basket.
Il y a encore quelques années, Pierre Ménès était peut-être le consultant sportif le plus influent en France, lui qui brillait dans le « Canal Football Club », l’émission de référence du dimanche soir sur la chaine cryptée… Cette époque est bien révolue, puisqu’en plus de problèmes de santé, il est actuellement impliqué dans un gros procès, pour trois affaires d’agression sexuelle.
Si les plaignantes n’ont pas fait le déplacement pour l’ouverture de cette procédure au tribunal judiciaire de Paris, l’ex-chroniqueur doit se défendre, se justifier, et il le fait avec des arguments parfois maladroits. Accusé de s’être frotté à une vendeuse dans un magasin Nike, Pierre Ménès s’est tourné vers le basket pour justifier son geste.
Pierre Ménès justifie une agression… grâce au basket !
A propos de la première vendeuse : c’est une femme de stature athlétique quasiment ma taille au rayon basket pour rigoler je lui ai fait un check comme font les basketteurs, explique #PierreMénès @RMCInfo
— Marion Dubreuil (@MarionDub) March 8, 2023
#PierreMénès explique avoir fait un check poitrine contre poitrine à cette vendeuse pour la saluer comme au basket un geste "unisexe" pour le chroniqueur "Compte tenu de ma détente verticale légendaire j’ai pas du aller bien haut", @RMCInfo
— Marion Dubreuil (@MarionDub) March 8, 2023
Non, Pierre Ménès ne s’est pas frotté à une vendeuse contre son gré, sur son lieu de travail, il a simplement décidé de lui dire bonjour avec une célébration de basket, poitrine contre poitrine. Une explication assez surprenante, puisqu’un simple « bonjour » aurait largement suffi… Et puis s’il a adapté son geste au rayon, qu’est-ce qu’il aurait fait dans un espace boxe ou natation ?
Condamné à 8 mois avec sursis et 10.000 euros d’amende, l’ancien journaliste n’a peut-être pas arrangé son cas avec un autre grand classique :
– Aujourd’hui tout geste envers une femme est inapproprié, fait valoir #PierreMénès @RMCInfo
— Marion Dubreuil (@MarionDub) March 8, 2023
Pour Pierre Ménès, il est tout à fait normal de sauter sur une vendeuse poitrine en avant, surtout si elle se trouve au rayon basket, puisqu’il s’agit d’un geste universel dans ce sport. Avec une telle justification, on peut comprendre la décision des juges…