Jouer en NBA est un privilège pour de nombreux joueurs et pour ceux qui sont américains, devoir aller en Europe est parfois vu comme un signe d’échec. Mais une légende de la ligue n’avait pas hésité une seconde en fin de carrière, après qu’un prestigieux club du Vieux Continent lui ait offert un contrat en or.
Encore maintenant, il compte parmi les plus grands dunkeurs de tous les temps. Doté d’une puissance et d’une détente monstrueuses au moment de s’élever vers le cercle, Dominique Wilkins a mis des étoiles plein les yeux à d’innombrables fans pendant sa carrière. Son moulin à vent reste iconique à même titre que celui de Vince Carter, lui qui était incapable d’écrabouiller n’importe qui sous le cercle :
This is why Dominique Wilkins is known as The Human Highlight Film! pic.twitter.com/wdKcQAg9On
— Ballislife.com (@Ballislife) August 27, 2021
L’offre XXL du Panathinaikos pour Do Wilkins
Surnommé « The Human Highlight Film », l’ailier n’a malheureusement jamais gagné de titre, son escouade des Hawks étant trop limitée pour espérer quelque chose dans les années 80 et 90. En plus de ça, il a manqué de bon timing en signant avec les Celtics en fin de parcours alors que Larry Bird n’était plus là… Fait intéressant, il n’a pas achevé sa carrière en tant que joueur de la grande ligue.
À la place, le dunkeur fou a raccroché du côté de l’Europe, lui qui est d’ailleurs né sur le territoire français à Paris. C’est toutefois en Grèce qu’il a disputé ses dernières rencontres en pro, pus précisément au Panathinaikos d’Athènes. Une équipe mythique, mais l’intéressé n’était pas chaud à l’idée de rallier le Vieux Continent en 1995… Jusqu’à ce que celle-ci lui présente son chèque, comme il l’a raconté sur le podcast Knuckleheads.
Je n’ai jamais voulu aller en Europe. Mais ils m’ont fait une offre que je ne pouvais pas refuser. Je me suis dit : « Mec, je ne veux pas aller là-bas, et je me fiche de combien ils paient. Je ne veux pas y aller. Je vais finir ma carrière en NBA. » Et ils ont insisté : « Tu n’as pas encore entendu l’offre. » J’ai dit : « Peu importe ce que vous me proposez. » Ils ont répondu, « Peux-tu au moins regarder le contrat ? » Alors, j’ai regardé l’offre et j’ai dit : « Quand voulez-vous que je débarque ? »
Pour l’anecdote, le Pana n’a pas hésité à lui offrir sept millions de dollars par saison, afin qu’il rejoigne le club hellène. Ça paraît peu dans le contexte actuel, mais il s’agissait d’une somme faramineuse à l’époque. À titre de comparaison, Do touchait alors un peu plus de 2 millions de billets verts à l’année avec Boston… pas étonnant que le Hall of Famer ait fini par succomber à l’appât du gain.
Incapable de résister à l’énorme offre d’Athènes vers la fin de sa carrière, Dominique Wilkins peut cependant se targuer de ne pas y avoir fait de la figuration. En effet, l’ailier a achevé sa carrière avec un triplé en remportant le championnat et la Coupe de Grèce ainsi que l’Euroleague. Un sacré dernier tour de piste !