Tony Parker a surpris beaucoup de monde ces dernières semaines, en dévoilant son intention de vendre ses parts de l’ASVEL au groupe « Smart Good Things« . Cette bombe a agacé certains personnages importants à Lyon, qui n’auraient pas hésité à recadrer la légende NBA. D’ailleurs, son projet vient de tomber à l’eau.
C’était l’une des grosses bombes de la saison dans le championnat de France : Tony Parker souhaitait vendre ses actions à l’ASVEL et quitter son poste d’actionnaire majoritaire. Une nouvelle sortie en pleine période de crise, puisque le triple champion de France en titre est inexistant sur la scène européenne, et bien loin de ses objectifs en Betclic Elite avec une 7ème place au classement.
Tony Parker bloqué par ses associés dans la vente de l’ASVEL !
Face à l’inquiétude grandissante des supporters, le futur Hall of Famer NBA a tout de même tenu à rassurer en affirmant qu’il ne comptait pas quitter l’organigramme, et qu’il assurerait toujours sa fonction de président. Malheureusement pour lui, son plan vient de tomber à l’eau selon les informations récoltées par l’excellent journal Ouest France et par Hugo Guillemet de L’Équipe :
info @lequipe
— hugo (@hugoguillemet) March 3, 2023
Thierry Sauvage (OL Groupe) et Laurent de la Clergerie (LDLC) ont contraint Tony Parker à ne pas céder ses parts de l’Asvel à Serge Bueno, comme l’ex meneur des Bleus souhaitait le faire… ils ont fait valoir un « pacte d’associés ». https://t.co/fYy3EVRVMj
Mais qu’est-ce qu’un « pacte d’associés », cet engagement qui bloque complètement Tony Parker dans sa démarche ? C’est simple, c’est une obligation juridique qui pousse un actionnaire à obtenir l’accord des autres actionnaires du pacte lorsqu’il souhaite se séparer de ses parts. Dans le cas de l’ASVEL, TP aurait du obtenir l’approbation de deux autres businessmen.
Le premier est Laurent de la Clergerie, président du groupe LDLC, géant de l’informatique et sponsor principal du club rhodanien. Il est également impliqué dans la construction de la nouvelle salle de l’ASVEL, puisqu’elle portera le nom de son entreprise. Le second s’appelle Thierry Sauvage, directeur général du Groupe OL, avec lequel Tony Parker s’est engagé il y a quelques années pour aider son club à grandir.
La question qui se pose est désormais de savoir comment Parker va gérer cet échec cuisant, lui qui est contrait de rester actionnaire contre sa volonté. Surtout, comment vont évoluer les relations avec ses partenaires, qui ont visiblement été très déçus et très surpris par cette décision soudaine ? Les prochains mois devraient être mouvementés à Lyon…
Tony Parker aurait surpris beaucoup de monde du côté de l’ASVEL en annonçant la vente de ses parts au groupe « Smart Good Things« . Malheureusement pour lui, il a été bloqué dans sa démarche par ses associés, qui n’ont pas vraiment apprécié cette initiative.