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Kobe Bryant pouvait être impitoyable avec n’importe qui, et ça incluait également ses coéquipiers. Un ancien Laker a notamment raconté une anecdote assez folle sur le Mamba, un jour de trade deadline… Pas étonnant que tout le vestiaire ait été dévasté après ça !
En principe, on pourrait croire que ce serait un véritable bonheur de côtoyer certaines légendes. Mais dans le cas de quelques Hall of Famers, la réalité pouvait parfois être un peu différente… Michael Jordan par exemple était connu pour être compétitif en toutes circonstances et ses coéquipiers pouvaient en pâtir. Mais dans la même genre, Kobe Bryant était capable d’aller encore bien plus loin que l’ancien des Bulls.
Quintuple champion, potentiellement plus grand joueur de l’histoire des Pourpres et Ors et leader de l’escouade californienne, l’arrière n’était pas du genre à choyer les membres de son roster, au contraire même. Si quelque chose ne lui allait pas ou qu’un athlète n’était pas bon, il n’hésitait pas à les défoncer publiquement. Certains lui en veulent d’ailleurs des années après pour ce traitement violent !
L’anecdote ultra-violente de Tarik Black sur Kobe
Bien évidemment, son statut à LA le rendait cependant intouchable et il ne se gênait donc pas pour continuer, surtout quand les siens perdaient match après match comme au milieu des années 2010. Membre de l’équipe à cette époque, Tarik Black se souvient d’ailleurs d’une séquence pour le moins mémorable à l’occasion de la trade deadline 2015, qui montre bien à quel point la légende était sans pitié !
Le jour de la trade deadline, Kobe est venu nous voir. Il ne s’entraînait pas vraiment avec nous, vous savez, il venait aux matchs mais évidemment à son âge, ce n’était plus possible de faire autant d’efforts à l’entraînement, son corps ne pouvait pas le supporter. Et donc, il vient nous voir à la salle de musculation, et on ne l’avait pas vu depuis un moment donc on était tous excités.
Mais après tout ça, il passe devant nous et on était tous nerveux parce qu’on perdait sans arrêt à cette époque et on se disait « Mec, on va finir à la porte et nous faire trader ». Et c’est là qu’il débarque et nous dit, « après aujourd’hui, je ne reverrai plus certains d’entre vous » et puis il s’en va. On était tous au fond du trou, on tirait la tronche parce que si lui disait ça, c’est qu’il savait qui allait se faire trader ce jour-là.
Forcément après ça, on a tout donné à l’entraînement, on s’est entraîné tellement dur. On a tous joué dur, chacun voulait s’assurer que ce ne serait pas lui qui se ferait dégager. C’était assez dingue.
On veut bien croire l’ancien big man… En tant que patron de l’effectif, Vino était au courant de ce qui se tramait dans les coulisses et dans le front office. Il connaissait donc certainement déjà l’identité des partants !
Kobe Bryant n’en avait rien à faire de s’il brisait quelqu’un mentalement, même si le joueur en question était sur le point d’être tradé. Le Mamba ne s’intéressait qu’à la victoire et s’il fallait en dégager certains pour y parvenir, alors ainsi soit-il pour lui.
