C’est un peu moins le cas aujourd’hui, mais le basket-ball a longtemps été un sport majoritairement dominé par les Afro-américains. Larry Bird l’affirmait d’ailleurs sans mal : « It’s a black man’s game ». Alors il y a quelques décennies, une superstar avait carrément déclaré que pour faire partie de la ligue, les blancs devaient devenir… arbitres. La punchline a de quoi porter au débat !
Pas mal d’ailier-forts monstrueux sont passés après lui, tels que Tim Duncan, Dirk Nowitzki ou encore plus récemment Giannis Antetokounmpo. Mais encore à ce jour, Charles Barkley figure parmi les meilleurs postes 4 de l’histoire et ça en dit long sur le joueur qu’il était. L’homme ne se résume cependant pas qu’à son niveau de jeu, lui qui était également l’un des personnages les plus fascinants que la ligue ait connu.
Car le Chuckster, c’était aussi une capacité incroyable à débiter des punchlines, sans se préoccuper de savoir s’il allait choquer ou non. Forcément, ça en faisait une cible privilégiée pour les journalistes ! En préface de l’autobiographie Sir Charles: The Wit and Wisdom of Charles Barkley, Rick Reilly illustrait d’ailleurs parfaitement ça avec une anecdote totalement lunaire sur le franc-parler de l’intérieur.
La punchline XXL de Charles Barkley sur les arbitres
Barkley donne aux rédacteurs sportifs plus de choses utilisables en une seule fois que Kareem Abdul-Jabbar en 22 ans. Il y a des soirs où vous êtes sûr que Barkley va vider votre stylo de son encre. (…) Vous cherchez un article sur les arbitres pour un jour férié ? « On n’a pas besoin d’arbitres, mais je suppose que les blancs ont besoin d’un travail. Tous les joueurs sont noirs de toutes façons ».
Même dans les années 80, une telle déclaration ne manquait pas de faire désordre ! D’un autre côté, Chuck n’a jamais caché son aversion pour les officiels, lui qui n’hésitait pas à aller distribuer des coups sur le terrain si on le provoquait. Une fois, il était même allé s’en prendre à un arbitre, car celui-ci lui aurait mal parlé… en 1993, il avait carrément « tué » l’un d’entre eux dans une publicité pour Nike. Difficile de faire plus explicite.
30 years ago today: Charles Barkley of the Phoenix Suns goes over a scorer’s table to chase referee Jim Clark after a 106-103 loss to the Knicks.
— NBA Cobwebs (@NBACobwebs) January 18, 2023
Barkley, who said he was upset by a comment made by Clark, was fined $10,000 and suspended for one game.
January 18, 1993
📺MSG/ESPN pic.twitter.com/1faSf5wgb0
Remember when Charles Barkley killed the referee in a musical ?
— OLDSKOOLBBALL (@Oldskoolbball1) January 16, 2019
Barkley of Seville was one of the best Nike Campaigns ever made during Sir Charles’ 1993 NBA MVP run. pic.twitter.com/aKV51zZGUG
On l’aura bien compris, Charles Barkley n’était pas du genre à faire des arbitres ses amis. Ajoutez à ça son franc-parler légendaire, et ses sorties sur les hommes en rayés pouvaient rapidement prendre des proportions assez remarquables !