Larry Bird fut aussi grand trash-talkeur que joueur pendant sa carrière, avec une foule de punchlines absolument légendaires. L’une d’entre elles de détache cependant du lot, ayant eu lieu un soir de décembre 1990. Le « cadeau » promis par l’ailier à son adversaire fut tout ce qu’il y a de plus empoisonné !
Si l’on devait retenir quoi que ce soit de la carrière de Larry Bird, deux choses reviendraient notamment dans la discussion : sa panoplie ultra-complète ainsi que son trash-talking. Car s’il est aisément l’un des dix meilleurs joueurs de l’histoire NBA, l’icône de Boston fut également un maître absolu dans l’art de déstabiliser l’adversaire. Demandez à Chuck Person ce qu’il en pense, car il est bien placé pour le savoir…
Si ce nom ne vous dit rien, sachez que l’on parle d’un ailier ayant passé 13 saisons sur les parquets, entre 1986 et 2000. Quand on vous attribue le sobriquet de « Rifleman » (le fusilier en anglais), ça en dit long sur vos qualités de shooteur. Dans ses meilleures années, l’intéressé tournait à plus de 20 points de moyenne sans problème, le tout avec de gros pourcentages allant jusqu’à plus de 50% au tir.
Larry Bird sans pitié envers Chuck Person
Fait intéressant, il a effectué la majorité de sa carrière dans l’Indiana, dont Bird est originaire. Résultat, il a développé une certaine rivalité avec la star des Celtics au fil du temps. Juste après Noël 1990, alors que les Pacers vont jouer les Verts et Blancs, Person va notamment se fendre de cette annonce on ne peut plus cash :
Je vais aller chasser de l’oiseau (en référence au nom de son adversaire, ndlr).
Bien évidemment, cette décla n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd et en trash-talkeur ultime qu’il était, Larry Legend se devait de répondre. Et comme vous pouvez l’imaginer, sa réplique fut des plus sauvages ! Tout commence avec un message à l’adresse de son opposant direct, juste avant le coup d’envoi :
J’ai un cadeau pour toi…
Et ce cadeau-là, Person n’est pas près de l’oublier. Bean Town va en effet démolir méthodiquement les Pacers pendant le match, avant que Larry ne vienne planter le dernier clou dans leur cercueil. Alors qu’il envoie une bombe à trois points, le Hall of Famer se retourne immédiatement vers le banc de ses adversaires, Chuck y étant assis. L’occasion parfaite de lui donner son « cadeau », à savoir une punchline devenue mythique :
Joyeux putain de Noël !
Précisons au passage que le n°33 terminera la rencontre avec une feuille de stats ultra-fournie à base de 22 points, 7 rebonds et 12 passes décisives. Et vous l’aurez compris, le shoot pris par Bird avant sa punchline est évidemment rentré… On sait d’où les Gilbert Arenas et autres Stephen Curry tiennent ça !
Une chose est sûre, Chuck Person doit encore se rappeler de cet échange avec Larry Bird comme si c’était hier. Morale de l’histoire : ne jamais ô grand jamais provoquer la légende des Celtics. Le résultat pourrait être un véritable carnage !