Certaines équipes surprennent parfois tout le monde le temps d’une ou deux saisons, pratiquant un basket bien supérieur aux attentes placées en elles. C’est ce qu’aurait accompli Brooklyn il y a quelques années… parce que ses joueurs étaient trop bêtes, selon un ancien de la maison !
On peut le dire, l’expérience de la superteam des Nets a dû laisser un goût extrêmement amer dans la bouche des fans. Avec Kyrie Irving, Kevin Durant et même James Harden le temps de quelques mois, les New-Yorkais se voyaient déjà sur le trône de la ligue, bâtissant une dynastie à l’image de ce qu’avaient pu faire les Warriors. Trois ans et demi après la création de cette équipe de choc, le bilan est beaucoup moins reluisant que prévu…
En effet, les Noirs et Blancs n’auront finalement jamais fait mieux qu’un second tour de playoffs avec cette escouade de folie. Les trois superstars étant désormais loin, la franchise a vu ses chances de titre s’effondrer pour de bon. À partir de maintenant, ce sont les playoffs qui devront être leur objectif, dans le meilleur des cas. Une situation pas si inconnue d’eux, quand on y pense…
Avant que KD et Uncle Drew ne débarquent à Brooklyn, l’équipe faisait ainsi office de poil à gratter à l’Est, notamment pendant la campagne 2019-19 où elle avait atteint le premier tour des playoffs à la surprise générale. Spencer Dinwiddie, arrivé avant la deadline et qui était de l’aventure à cette époque, garde un très bon souvenir de celle-ci et a eu un discours très clair à ce sujet au cours du podcast de Theo Pinson :
Les Nets 2019, un exemple à suivre pour Brooklyn en 2023 ?
C’était amusant, on avait juste un casting de joueurs intéressant. Personne n’avait vraiment d’expérience. On était trop jeune et trop con pour savoir comment la ligue fonctionnait vraiment. On était tous à un certain stade de notre vie où chacun avait des ambitions assez grandes pour vouloir gagner et le faire ensemble, mais nous étions assez jeunes pour ne pas être super blasés. Là où je me suis le plus amusé dans cette ligue, c’est sans aucun doute à Brooklyn et Dallas.
À l’époque, Dinwiddie était le deuxième meilleur scoreur de l’équipe, derrière un certain D’Angelo Russell. Parti en catastrophe des Lakers à cause de querelles internes, le meneur s’était racheté aux Nets avec de belles performances offensives. Dans son sillage, le groupe coaché par Kenny Atkinson en avait embêté plus d’un à l’Est, avant de logiquement chuter face à Philadelphie au premier tour (4-1).
À présent, cette escouade d’alors pourrait donc représenter un bon exemple à suivre pour les hommes de Jacques Vaughn. Ben Simmons est officiellement le plus gros nom du roster mais dans les faits, l’ailier déçoit depuis son arrivée en échange d’Harden. L’avenir de la franchise semble plutôt incarné par les Cam Thomas et Nicolas Claxton, qui ont les dents longues et souhaitent gagner des matchs même sans les superstars pour les mener.
Totalement insouciants, les Nets de l’époque D’Angelo Russell et Spencer Dinwiddie constituaient l’une des darlings de la ligue et étaient capable de jouer les poils à gratter à l’Est. La superteam n’étant désormais plus, c’est peut-être l’objectif à atteindre pour les mois à venir.