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Les joueurs de la ligue ont souvent connu une enfance très compliquée, marquée par la violence et la criminalité autour d’eux. Un All-star a d’ailleurs confié qu’il vendait de la drogue pendant sa jeunesse, et que c’était même considéré comme normal par ses proches… Le récit est poignant.
Ses stats ne sont plus aussi impressionnantes que la saison passée, mais cela s’explique par la présence de Trae Young à ses côtés. Résultat, Dejounte Murray a été délesté de pas mal de responsabilités offensives, notamment à la passe où il tournait encore à plus de 9 offrandes de moyenne en 2021-22 chez les Spurs (contre 6.2 à présent). Transféré aux Hawks cet été, le joueur All-Star peut désormais se battre sérieusement pour les playoffs, ce qu’il n’a pas pu faire ces derniers temps dans le Texas.
À côté de ça, il peut également profiter des « petits » plaisirs de la vie, lui qui est dans la troisième année d’un contrat à 64 millions de dollars sur quatre saisons. Un montant qui peut paraître dérisoire à présent étant donné son niveau, mais qui était lié à sa longue convalescence en 2019 après une blessure au genou. Nul doute qu’en 2024, date à laquelle son bail expirera, l’ancien de San Antonio pourra prétendre à une énorme revalorisation salariale.
L’aveu choc de Dejounte Murray sur sa jeunesse
Autrement dit, tout se passe à merveille pour le natif de Seattle, ce qui n’était pourtant pas garanti pendant sa jeunesse. Car celle-ci a été particulièrement compliquée pour Murray, ayant grandi dans un environnement dur et marqué par la criminalité. Interrogé par le site Andscape récemment, il a notamment lâché un gros aveu sans détour :
Je vendais de la drogue ou faisais un tas d’autres choses dans la rue, c’était normal pour ma famille.
Murray a également confié que beaucoup d’amis à lui sont aujourd’hui en prison, et le fait que son activité illicite ait été vue comme naturelle par ses proches en dit long sur le milieu dans lequel il a vécu. Le guard ne s’en cache pas, il a encore un peu de mal à se livrer en détail sur cette partie de sa vie. Pas encadré comme il l’aurait fallu, il estime cependant que tout ça a aidé à le façonner et à faire de lui l’homme qu’il est devenu à présent.
J’étais juste un jeune adolescent sauvage qui vivait une vie de folie. Entouré d’amour, mais évidemment pas de conseils pour distinguer le bien du mal. Mais je ne changerais rien, pas un seul jour. C’est mon environnement et ce que j’ai côtoyé… même les gens qui sont en prison ou qui sont morts, ou ceux qui s’en sortent bien, tout le monde a joué un rôle dans ce que je suis aujourd’hui.
C’est profond, mec. Ça fait beaucoup à digérer. Savoir que ça aurait pu être moi (mort, ndlr). On a enterré un tas de gens. Ma mère aurait pu m’enterrer. Ça fait tellement de choses à encaisser. Et quand je serai à l’aise pour raconter toute mon histoire, je le ferai.
Pas étonnant que l’intéressé se montre aussi contemplatif sur le sujet, et on ne peut qu’adhérer à son discours. On lui souhaite en tout cas qu’il trouvera la force de lever le voile sur tout ce qu’il a traversé.
Dejounte Murray a vécu une jeunesse particulièrement difficile, au point ou vendre de la drogue était considéré comme une activité naturelle par ses proches. Mais s’il gagne aujourd’hui des millions sur les parquets, le meneur des Hawks n’en a pas pour autant oublié d’où il venait.
