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Plus grande superstar des Jeux Olympiques de 1992 ou presque, Michael Jordan a sidéré journalistes, observateurs et homologues sportifs par son rythme de vie durant les réjouissances. Bien malin, une autre méga-star a réussi à résister aux avances de Sa Majesté… et ne le regrette absolument pas !
Lorsqu’il est arrivé à Barcelone pour les Jeux Olympiques 1992, Michael Jordan était sur le toit du monde. Double champion NBA en titre, fer de lance de l’explosion du basket à l’échelle internationale, doté de son incroyable aura, MJ savait qu’il serait l’une des attractions principales de la quinzaine. Bien déterminé à en profiter au maximum, la star des Bulls a repoussé les limites du sommeil, sans jamais flancher.
Pour rentabiliser l’expérience de la plus belle des manières, Jordan était quasiment hyperactif. Golf, beuveries, parties de carte endiablées, visites de la ville : le numéro 23 était toujours occupé, ne dormait que 2 à 3 heures par nuit, et dominait pourtant allègrement les entraînements et les matchs. Une vraie force de la nature.
Magic Johnson n’a pas suivi Michael Jordan dans sa quinzaine folle aux JO
Si, à 29 ans, Jordan était physiquement en forme étincelante, les co-capitaines de l’équipe Larry Bird et Magic Johnson étaient eux au crépuscule de leur carrière, déjà diminués. La légende des Celtics souffrait physiquement, notamment du dos, tandis que le roi du Showtime des Lakers avait été diagnostiqué positif au VIH l’année précédente. Alors forcément, Magic a préféré rester calme, comme il l’a raconté dans « Club Shay Shay » :
Michael Jordan était le plus costaud de nous tous. Et je ne parle pas seulement des basketteurs, mais des sportifs tout court. Pourquoi ? Parce qu’il pouvait faire ce qu’il voulait au niveau de son rythme de vie. Si j’avais fait comme lui, j’aurais fini le match à 0/15 au tir, aucune passe décisive, et complètement essoufflé ! (rires) Mais d’ailleurs, il a essayé de faire en sorte que je lui suive pendant la Dream Team.
Il m’a dit : « Magic, Magic ! » Je lui ai répondu : « Quoi donc ? » Il m’a dit : « Viens un peu traîner avec moi, ce sera fun tu vas voir ». Je lui ai dit : « Mike, moi je ne peux pas traîner jusqu’à 4 heures du matin. Alors vas-y, bois tes bouteilles, va jourr tes 18 trous de golf, fume tes cigares, dors une heure et viens mettre tes 30 points avant la mi-temps. Mais moi je ne peux pas faire ça. Je ne peux pas. Je sais qui je suis.
On imagine le sourire de Michael Jordan après avoir entendu cette réponse, lui qui est effectivement connu pour ses escapades nocturnes dans les années 1990. De son côté, Magic Johnson s’est certes calmé à l’aube de la retraite, mais il a vécu la folie du Los Angeles des années 80 durant sa carrière. Vous en voulez la preuve ? Notre dossier sur les abus en tous genres des Lakers version « Showtime » vous laissera bouche bée.
Vivre à la Michael Jordan à son apogée ? Beaucoup ont essayé, et tous ont échoué. Plus malin que les autres, Magic Johnson était bien conscient de ses limites, et ne s’est pas laissé embringué dans le rythme de vie infernal de Sa Majesté. Une sage décision de l’ancien, qui garde tout de même un grandiose souvenir de son expérience olympique !
