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Si Shareef O’Neal est aujourd’hui tiré d’affaire, le rejeton du Shaq a dû subir une opération chirurgicale du coeur alors qu’il était seulement âgé de 18 ans. Une expérience évidemment bouleversante pour la famille, mais à laquelle le Big Cactus, fidèle à lui-même, a tenté d’apporter un peu de légèreté avant le départ vers le bloc opératoire…
Fils aîné de Shaquille O’Neal avec toutes les attentes que cela implique, Shareef O’Neal ne s’est jamais vraiment destiné à prendre la succession de son monstre de père. Rendu rapidement autonome par le Shaq, qui garde tout de même évidemment un oeil sur lui, « Reef » a d’ores et déjà plusieurs projets de business en cours, mais le basket reste sa principale activité.
Durant ses années à l’université, son rêve a toutefois été sévèrement secoué par la découverte d’une anomalie au coeur. Bilan : opération obligatoire, afin de préserver la vie du jeune ailier-fort. Une énorme épreuve à surmonter pour n’importe qui, et plus encore lorsqu’on est âgé de 18 an seulement.
La blague du Shaq pour détendre Shareef avant l’opération
Sans grande surprise, Shareef était ainsi pétrifié avant d’entrer dans le bloc opératoire. C’est alors que le Shaq a surgi, en détendant l’atmosphère comme lui seul peut le faire. Il a récemment raconté l’anecdote au micro d’un talk-show américain :
A l’époque où on a vécu ça, c’était très traumatisant. En route pour la chirurgie, Shareef était très nerveux. Il tremblait, il n’était vraiment pas bien, alors j’ai dû inventer quelque chose. Je lui ai dit : « Hey, tu vas arriver pour la chirurgie, et une superbe infirmière nommée Anesthésie va venir ». Il m’a demandé qui c’était, et je lui ai dit : « T’inquiètes pas, tu ne t’en souviendras pas ».
Une technique comme une autre de la part du grand plaisantin qu’est Shaq, et qui a eu le mériter de détendre l’atmosphère. Au delà de cette anecdote dont on peut aujourd’hui sourire, l’essentiel est bien que la vie de Shareef ait pu être réservée. A côté de la santé, les considérations basketball paraissent naturellement peu significatives, à l’image du passage difficile du bonhomme en NCAA.
Suite à ces expériences contrastées, « Reef » a toutefois parfaitement rebondi en signant un contrat en G-League. Tandis que le salaire moyen s’y élève à 37.000 dollars annuels, O’Neal a paraphé un deal à plus de 100.000 dollars – une sacrée affaire ! En 6 rencontre disputées, il tourne pour l’instant à 5.8 points de moyenne, en 11 minutes par match sur le parquet.
Face à une opération cruciale, Shareef O’Neal a pu compter sur l’humour toujours bien particulier de son père Shaquille pour trouver le courage de passer sur le billard. Même après toutes ces années, le quadruple champion NBA sait encore être clutch dans les moments chauds !
