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En dépit de son incroyable palmarès et de sa longévité du côté des Spurs, Tony Parker est l’objet d’attaques répétées ces derniers jours. Une situation regrettable, qu’il convient de mettre en perspective avec la phrase qui en dit long d’un ancien membre du staff des Spurs…
Célébré comme il se doit à chacune de ses apparitions à l’AT&T Center, Tony Parker est chez lui à San Antonio. 4 fois champion, 6 fois All-Star et 1 fois MVP des Finales sous le maillot silver & black, TP constitue, aux côtés de Tim Duncan, Manu Ginobili et David Robinson, la royauté des légendes de la franchise. Pourtant, le Français a récemment été la cible de plusieurs critiques acerbes…
C’est d’abord Dejounte Murray qui a dégoupillé, en envoyant un scud à la légende française au micro de Stephen Jackson. De l’autre côté de la table, « Jax », passé par les Spurs entre 2001 et 2003 puis 2011 et 2013, n’en attendait pas tant. Grand hater de Tony Parker devant l’éternel, l’ancien arrière s’est également lâché sur le plus célèbre des numéros 9.
Je sais quel genre de personne est Tony. Un grand joueur, qui ira sans doute au Hall of Fame. Mais il était vraiment égoïste. Il a toujours été égoïste. On aurait pu gagner plus de titres aux Spurs et avoir plus de succès s’il n’était pas égoïste. (…) Je connais le vrai Tony. Il peut tromper tout le monde, mais je sais qu’il est l’un des joueurs les plus égoïstes avec qui j’ai pu jouer dans ma carrière.
Stephen Jackson, l’éternel « relou » des Spurs
Ces propos violents n’ont qu’un problème : ils émanent de Stephen Jackson, l’anti-Spur par excellence. Alors qu’il y a pourtant joué à deux reprises, « Jax » n’en fini plus de critiquer la franchise depuis son départ. D’ailleurs, il reproche dès qu’il en a l’occasion à Gregg Popovich de n’avoir eu d’yeux que pour son Big Three. Finalement, ça n’a jamais vraiment collé entre les deux camps, et un ex-assistant de Pop résume tout en une phrase cash :
Comment est-ce qu’un mec comme Stephen Jackson ose l’ouvrir et se plaindre, alors que Pop en mettait plein la gueule à Tim Duncan chaque jour ?
Le message est clair : il n’y a jamais eu de favoritisme à San Antonio, et la relégation de Tony Parker en 3ème choix, qui a d’ailleurs précipité son départ en 2017, en est la preuve. Mais puisque les diatribes de Jackson semblent davantage être motivées par la rancoeur que par les faits, nul doute qu’on l’entendra à nouveau se plaindre de celle qui est considéré comme l’une des franchises les plus « classe » de la ligue…
En dépit des attaques dont il fait l’objet de la part de Stephen Jackson et, plus récemment, de Dejounte Murray, la « Spurs Nation » fait massivement corps autour de Tony Parker. Et à juste titre.
