Les Spurs se sont bâtis grâce un trio de joueurs légendaires auquel appartient Tony Parker, et qui avait évidemment les faveurs de beaucoup de monde à San Antonio. Mais tous n’étaient pas fans du traitement qui était réservé aux stars du roster, un ancien de la maison se lâchant sur le sujet récemment.
On en est aujourd’hui bien loin du côté des Spurs, qui squattent les bas-fonds de l’Ouest, mais leurs supporters se rappellent encore la dynastie qu’ils avaient instauré entre 2003 et 2014. Avec quatre titres sous la houlette du Big Three Tony Parker – Tim Duncan – Manu Ginobili, les Texans ont tout simplement dominé l’adversité sur cette période, le tout évidemment coaché par un Gregg Popovich au sommet de son art.
Au fil des années, une relation de confiance et de respect mutuel comme on en a rarement aperçu s’est logiquement installé entre l’entraîneur et ses stars. Cela étant dit, ça n’était pas forcément du goût de tout le monde puisqu’ils passaient pour les favoris aux yeux de certains de leurs coéquipiers. Stephen Jackson, qui était là lors du premier sacre de SA, n’y est pas allé par quatre chemins lorsqu’on l’a interrogé sur le sujet :
Steve Jax se lâche sur Popovich et le Big Three des Spurs
Stephen Jackson sees similarities between his and Kawhi Leonard's departure from the Spurs despite winning the 2003 NBA title in San Antonio.
— Bally Sports (@BallySports) January 12, 2023
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Je savais que Pop était un bon entraîneur, mais je ne lui faisais pas confiance à 100 % parce que je savais qu’il ne se souciait que de trois personnes : Tim Duncan, Manu Ginobili et Tony Parker. Je savais que je n’étais pas un de « ses gars », alors j’ai fait en sorte que ça marche pour moi. J’ai tiré une bague de cette situation et j’ai rebondi ailleurs. Ils ont essayé de me faire passer pour moins bon que j’étais afin de donner l’argent à Ginobili.
J’ai tout le respect que je dois à Pop pour m’avoir donné cette opportunité, mais San Antonio n’était pas une bonne situation pour moi. Comme vous le voyez, j’ai quitté San Antonio et j’ai été meilleur ailleurs. Ce système n’était pas fait pour mon jeu. Je suis content d’être parti. Je suis reconnaissant pour le titre, mais je suis heureux d’avoir pu quitter San Antonio et d’avoir pu être la meilleure version de moi-même, car je ne l’aurais pas été si j’étais resté là-bas.
Quand on sait que Steve Jax continue encore à ce jour d’envoyer des missiles en direction de Pop’ et de TP notamment, on doute qu’il n’y ait vraiment plus aucune rancune et « seulement du respect » venant de sa part. Son comportement exubérant et limite « gangster » ne collait effectivement pas du tout à l’ambiance chez les Éperons, connus pour leur sérieux et leur discipline sans failles. Pas étonnant que le courant ne soit jamais passé.
Stephen Jackson n’a jamais apprécié la proximité entre Gregg Popovich et son Big Three aux Spurs, qu’il considérait comme du favoritisme. S’il a effectivement été meilleur sur le plan individuel loin du Texas, il n’a en revanche plus jamais gagné de titres après sa pige là-bas.