NBA – Une cible des Nets ultra-cash : « Être échangé ? Je m’en bats les co*illes »

À l’approche de la trade deadline du 9 février prochain, de nombreux joueurs doivent espérer un échange pour relancer leur carrière. C’est notamment le cas d’Evan Fournier, plus forcément à sa place chez les Knicks. Mais certains vétérans semblent avoir baissé les bras, c’est notamment le cas d’une cible des Nets, qui est totalement dépitée…

D’ici le 9 février prochain, date de la trade deadline 2023, les rumeurs devraient fleurir aux quatre coins de la ligue, avec des prétendants au titre qui voudront se renforcer, et des équipes en perdition qui tenteront peut-être une chevauchée vers les profondeurs du classement pour récupérer Victor Wembanyama. Si le marché est plutôt calme pour le moment, le premier domino devrait entrainer des échanges en cascade.

Par exemple, tout le monde sait que les Lakers ne resteront pas les bras croisés, comme le demande LeBron James avec de plus en plus d’insistance. La franchise va mieux avec 5 victoires consécutives, mais il en faudra plus pour accrocher les playoffs et espérer passer un tour. À New York aussi, où plusieurs joueurs n’entrent plus dans les plans de Tom Thibodeau, et notamment Evan Fournier, il faudra aussi du mouvement pour repartir sur des bases saines.

John Collins dépité par sa situation à Atlanta !

Parmi les joueurs les plus convoités des prochaines semaines, on devrait retrouver John Collins, l’intérieur d’Atlanta, qui est descendu dans la hiérarchie de son équipe depuis l’arrivée de Dejounte Murray. Les Nets seraient particulièrement intéressés, mais le joueur ne semble pas enthousiasmé à l’idée de partir et de découvrir de nouveaux horizons. En fait, il semble totalement blasé, voire même dégouté par sa situation. Il s’est exprimé auprès de Sam Amick de The Athletic :

Être échangé ou pas ? Je m’en bats les co*illes honnêtement. Je suis simplement là pour jouer au basket tous les jours. Je viens à la salle, je m’entraine et je joue, et peu importe ce qui doit arriver arrivera. Je ne maitrise pas le côté business de ce métier. Je peux évidemment arriver un jour et dire que je veux partir, mais les dirigeants peuvent prendre une décision contraire car ils l’a trouvent plus juste.

Enfin, tout le monde a pu le voir avec Kevin Durant l’été dernier. Il suppliait ses dirigeants pour pouvoir partir, et ses dirigeants étaient simplement en mode : « Non. ». Je ne dis pas que je suis Kevin Durant évidemment, mais je dis juste que tu peux dire ce que tu veux, tu peux te plaindre publiquement et faire ce qui est en ton pouvoir pour partir, et tes dirigeants peuvent ne pas respecter cela.

John Collins est arrivé à un point où il n’envisage même plus son avenir en NBA, il ne dresse pas un plan de carrière pour la suite, il attend simplement que ses dirigeants prennent une décision, quelle qu’elle soit. Visiblement, partir dans une franchise qui le désire et dans laquelle il pourrait avoir de l’ambition n’a pas plus de valeur que continuer à Atlanta, dans une équipe médiocre où il n’est pas mis en valeur…

John Collins n’est plus forcément un joueur majeur à Atlanta, mais ce n’est pas pour autant qu’il va demander un échange à ses dirigeants ou exprimer sa frustration publiquement. Il sait que les dirigeants font ce qu’ils veulent avec les role players et certaines superstars, alors il ne voit pas l’intérêt d’exprimer ses envies.